Le festival revient samedi 27 août au cœur du quartier. Au programme cette année encore, des concerts gratuits, Satya, Sidi Wacho et Budapest. Avec, comme depuis 20 ans et plus que jamais, une volonté d'ouverture et d'échanges culturels.
Un apéro en musique, un repas interculturel et trois concerts qui font voyager. Voilà en substance le programme, cette année, de Ramazick qui revient samedi 27 août sur l’esplanade Saint-Éloi, près du centre de secours. Le rendez-vous a vu le jour en 1998 afin d' «élargir l’horizon culturel des habitants de Saint-Éloi et de désenclaver le quartier», parfois considéré comme «la banlieue de Rodez», se souvient Djamel Bouzerara agent de la Caf, qui soutient l’initiative.
Organisé par l’association Delta Saint-Éloi Ramadier, l’événement repose notamment sur des financements publics et l’appui des commerçants du quartier. Une cinquantaine de bénévoles sera sur le pont ce soir-là, pour accueillir le millier de personnes attendues. Des Ruthénois, mais pas seulement.
«On a posé des affiches dans tout le département», précise Djamel Bouzerara. Ramazick accueille cette année et pour la première fois en Aveyron le groupe franco-chilien Sidi Wacho, des musiciens au «message politique fort, ce qui compte, étant donné le contexte».
Les festivités démarreront à 18h30 avec un apéro-concert au son du Carabal Trio, entre occitan et Balkans, suivi d’un aligot-saucisse. Place ensuite aux Toulousains de Satya (hip-hop, soul, reggae) et aux régionaux de Budapest et à leur trip hop envoûtant. Et si la météo venait à faire des siennes, un repli est prévu à la salle des fêtes de Rodez, pour que, dans tous les cas, la fête soit belle.
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