Pas de trêve estivale pour la communauté Emmaüs
Pour la communauté de Rodez-Villefranche les besoins, toujours bien présents, ne cessent pas avec l’arrivée des beaux jours.
L’été est là synonyme de départs en vacances. Ici et là, dans les entreprises, l’heure de la trêve estivale est enfin venue. Un moment où chacun va pouvoir (enfin) profiter de quelques jours de détente loin des tracas du quotidien. Pour autant, combien de personnes peuvent encore partir en vacances aujourd’hui quand nombre d’entre elles vivent dans la précarité.
Pas de trêve estivale non plus à la communauté Emmaüs de Rodez-Villefranche où les besoins, toujours présents, ne cessent pas avec l’arrivée des beaux jours. Comme toujours depuis sa création par l’abbé pierre, un jour d’hiver 1956, la communauté se doit de pouvoir répondre aux diverses et nombreuses sollicitations.
Même si, là comme ailleurs, compagnons, responsables et bénévoles prennent, eux aussi, quelques jours de repos bien mérités, l’activité ne cessera pas pour autant. Bien au contraire. «C’est l’occasion de dire aux gens venez nous voir. Venez chiner dans nos rayons», expliquait samedi, lors de la braderie d’été, Anita Ruscassié, la directrice de la communauté Rodez-Villefranche.
Faire vivre la solidarité
«De l’achat futile à l’achat utile, vous trouverez forcément un objet intéressant parmi le mobilier, l’électronique, les bibelots, le linge, les vêtements, les livres et les disques. Car en plus de donner une seconde vie à ces objets, vous faites un geste écolo pour la planète en permettant leur recyclage. Mais surtout, vous faites un acte solidaire envers la communauté Emmaüs, dont la vingtaine de compagnons vivent grâce à ces achats et aux dons. Tout cela fait vivre la solidarité locale (CCAS et épicerie sociale à Rodez, Corafin à Villefranche), mais aussi nationale et internationale.
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?