Aveyron. Les pompiers sur le qui-vive

  • Aveyron. Les pompiers sur le qui-vive
    Aveyron. Les pompiers sur le qui-vive AFP
  • Jimmy Gaubert : "En général, nous disposons de deux ou trois heures pour rassembler les forces et partir". Jimmy Gaubert : "En général, nous disposons de deux ou trois heures pour rassembler les forces et partir".
    Jimmy Gaubert : "En général, nous disposons de deux ou trois heures pour rassembler les forces et partir". JAT
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Lola Cros

Depuis mercredi soir, pour la troisième fois de l’été, 42 pompiers aveyronnais ont été envoyés en renfort dans l’Hérault puis dans les Bouches-du-Rhône, deux départements qui font face à de violents incendies. Le directeur adjoint des pompiers de l’Aveyron, Jimmy Gaubert, explique.

Dans des cas comme mercredi, qui fait appel à vous ? Et de quelle manière ?

Mercredi, c’est le centre opérationnel de la zone sud qui nous a contactés, avec l’autorisation de la préfecture et du directeur départemental du SDIS. Dirigé par le préfet de zone, ce centre permet de coordonner les moyens de sécurité civile à l’échelle des régions Occitanie et Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

De notre côté, il nous est demandé d’évaluer quotidiennement les moyens humains que nous sommes prêts à fournir en cas d’attentat ou de feu de forêt. Ainsi, nous demandons à nos sapeurs-pompiers volontaires disponibles plusieurs jours d’affilé sur le territoire de se signaler auprès de nous, afin d’évaluer précisément nos capacités de mises à disposition. Mercredi, ce sont deux groupes «feu de forêt » qui ont été mobilisés, soit 42 hommes, sans compter l’unité de commandement, de soutien mécanique et l’infirmier.

Jimmy Gaubert : "En général, nous disposons de deux ou trois heures pour rassembler les forces et partir".
Jimmy Gaubert : "En général, nous disposons de deux ou trois heures pour rassembler les forces et partir". JAT

Comment s’organise ensuite la mobilisation ?

En général, nous disposons de deux ou trois heures pour rassembler les forces et partir. Mercredi par exemple, nous avons été appelés à 16 heures. À 19 heures, les sapeurs-pompiers étaient déjà réunis à l’aire du Caylar avec nos collègues lozériens pour prendre la route. D’où l’importance pour nous d’anticiper et de connaître les moyens mobilisables sur les trois jours à venir (des relèves sont assurées ensuite, NDLR), pour les appeler au plus vite ensuite. Mercredi, tous les centres de secours du département ont été mis à contribution.

Comment s’organisent les effectifs qui restent ?

Nous conservons évidemment notre capacité journalière de secours sur le territoire en parallèle. Ceux qui partent n’affectent pas le dispositif aveyronnais. Il nous faut être capable de répondre localement. Sur les 1400 sapeurs-pompiers du département, dont 1300 volontaires, 300 sont mobilisables chaque jour. Les 42 pompiers envoyés ne perturbent en rien l’activité en Aveyron. 

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