200 personnes pour traquer les Pokémons dans les rues de Rodez

  • Une foule compacte participe à la battue aux... Pokemons !
    Une foule compacte participe à la battue aux... Pokemons ! Rachid Benarab
Publié le , mis à jour
R.B.

Des dizaines de joueurs se sont retrouvés hier, à Rodez, pour se lancer à la chasse aux Pokemons locaux.

Nez collé à l’écran de leur smartphone des dizaines de personnes marchent d’un pas rapide dans les rues du piton. Leur but: tenter de débusquer un ou plusieurs personnages de Pokemon Go. En pleine résurrection dans sa version numérique (ah les bonnes vieilles cartes Pokemon du siècle dernier), ce célèbre jeu japonais n’en finit plus de déferler sur le monde entier.

Et Rodez (comme Escandolières ou Mur-de-Barrez d’ailleurs) n’est pas en reste. Pour s’en convaincre, il suffisait de se poster, hier, vers 15 heures, devant le kiosque à musique du jardin public du foirail. Venus en famille, en couple, seul ou entre amis, entre 150 et 200 personnes attendent fébrilement le top départ qui doit être donné par Karel et Alexis, les deux trentenaires ruthénois à l’origine de ce rassemblement.

Tous deux passionnés par ce jeu, ils ont créé un groupe Facebook qui lui est dédié et qui réuni déjà, un mois après, 600 personnes. Et c’est justement pour les rencontrer et partir à la chasse ensemble qu’ils ont eu l’idée de ces rassemblements. Organisé au même endroit, début août, le premier avait déjà rassemblé 200 chasseurs.

En s’élançant ainsi avec tout ce monde, les deux jeunes entendent bien vérifier, aussi, cette rumeur qui dit que plus le groupe de chasseurs est important, plus les Pokemons attrapés sont rares.

C’est le moment de se mettre en route. La foule hétéroclite et compacte prend la direction du centre ancien d’un pas pressé. La vision de ce groupe se déplaçant sans quitter des yeux son smartphone ou sa tablette a quelque chose d’étrange, voire d’un peu effrayant pour les néophytes.

D’après les deux amis, quelque 147 Pokemons au nom bizarre comme Pikachu, Aspicot, Rattata, Piafabec ou encore Psykokwak, se cachent un peu partout dans la ville. Alexis en a déjà attrapé une centaine. «Le but c’est d’avoir les meilleurs», explique-t-il.

Mais le chef-lieu de l’Aveyron abrite aussi une dizaine d’arènes où se déroulent les combats, ainsi qu’une vingtaine de Pokestops où les joueurs peuvent récupérer les objets qui leur permettent ensuite d’attraper les Pokemons. Tout ce qu’il y a de plus simple quoi...

Enfin, visiblement, par pour tout le monde. Car, pour ma part, cela fait bien une bonne heure que je m’accroche au groupe en tentant d’intégrer les tenants et les aboutissements du jeu. En vain. Et les explications patiemment répétées par Karel et Alexis n’y changeront rien.

Je profite d’une nouvelle battue en direction de la mairie pour fausser compagnie au reste du groupe qui va continuer à chasser le Pokemon jusqu’au début de soirée.

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