Une vocation sociale pour la Borie de Sénergues

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    Une vocation sociale pour la Borie de Sénergues Repro CP
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Centre Presse Aveyron

A partir du 1er janvier, le foyer Emilie-de-Rodat va gérer le domaine, propriété du Département.

Le domaine de La Borie, à Sénergues, va devenir un foyer d’accueil pour enfants et adolescents assujettis à une mesure de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) ou placés par la Protection judiciaire des jeunes. C’est le souhait du conseil départemental, propriétaire de ce bâtiment, à la suite d’un leg, à la condition exclusive que l’activité exercée au sein de celui-ci soit à vocation sociale. Jusqu’alors, ce beau domaine était géré par l’association Rouergue vacances, pour des hébergements de vacances à l’instar de ce qu’elle propose aujourd’hui à Pont-les-Bains.

Mais ces derniers temps, le remplissage de ce site à Sénergues devenait de plus en plus difficile. Au point que le bail a été rompu l’an passé. «Nous avons donc entamé des recherches pour l’occupation de ces locaux, explique le président du conseil départemental. Nous avons exploré quelques pistes, été sollicité par des opérateurs privés, mais il n’y avait rien de très convaincant. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes rapprochés de l’association Emilie-de-Rodat».

Une quinzaine d’emplois

«Il faut savoir que le Département doit faire face à de plus en plus de besoin en matière de petite enfance, une activité, qui au passage, est assez méconnue des habitants» a fait remarquer Jean-Claude Luche, rappelant que près de 230 enfants étaient confiés à des assistants familiaux du département, le budget du volet de la petite enfance pour le Département s’élevant à 23 millions d’euros.

Cette structure de la Borie pour laquelle d’importants travaux de réfection avaient été engagés ces dernières années, permettra d’accueillir une vingtaine d’enfants. «Le conseil municipal de Sénergues est favorable à notre proposition, mais nous allons aller à la rencontre des habitants pour bien leur expliquer le projet. Histoire de lever toute ambiguïté, compte tenu du contexte actuel. Et rappeler qu’il y a des gamins aveyronnais qui sont concernés» a souligné Jean-Claude Luche, soulignant au passage qu’une quinzaine d’emplois étaient à la clé. En attendant, le dossier sera soumis à l’approbation des élus du Département en commission permanente à la fin du mois, avant une mise en service prévue le 1er janvier.

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