Le Parc naturel de l’Aubrac a fait salle comble

  • Le conférencier présenté parla coprésidentede Culture et patrimoine Annie Martin.
    Le conférencier présenté parla coprésidentede Culture et patrimoine Annie Martin. AN
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Centre Presse Aveyron

Le rendez-vous mensuel de l’association Culture et patrimoine, animé par André Valadier, a connu un joli succès.

En Nord-Aveyron, la notoriété d’André Valadier est bien établie. La défense et la promotion du plateau de l’Aubrac et de son identité s’avèrent une de ses causes de toujours. Qui donc mieux que lui pouvait venir présenter le projet du Parc naturel régional de l’Aubrac, qu’il a initié et qu’il accompagne en tant que président du syndicat mixe de préfiguration depuis novembre 2014 ? Un sujet et un conférencier au grand talent oratoire qui ont fait recette, samedi soir, salle de la Gare.

Équilibre entre nature et économie

Après avoir rappelé l’émergence de ce projet démarré en 2003 et les tractations sur ses limites qui englobent 74 communes à cheval sur l’Aveyron, la Lozère et le Cantal et deux grandes régions, le conférencier a insisté sur le fait que ce Parc naturel régional se veut d’abord un outil de développement territorial orienté vers la valorisation des richesses naturelles, culturelles (savoir-faire, histoire, bâti…) et paysagères. Qu’il vise à garantir un juste équilibre entre le développement économique et social, la valorisation et la préservation des patrimoines. Associer les acteursà l’évolution du PNR

« Un Parc naturel régional n’est pas une réserve naturelle ou un Parc national »

Il est le résultat d’une démarche ascendante, issue de la volonté des acteurs du territoire, et repose sur l’association des acteurs locaux volontaires (élus, professionnels, associations, habitants) à ses travaux. Région rurale de moyenne montagne, l’Aubrac possède une identité forte, un patrimoine encore bien préservé relativement homogène mais disloqué. Son économie rurale, ses paysages, ses savoir-faire, son environnement et son patrimoine culturel reconnus n’en demeurent pas moins vulnérables et menacés.

Le PNR sera un plus pour son économie et ses habitants. Le débat avec la salle n’a pas manqué d’aborder les interrogations sur l’implication de la nouvelle région Auvergne Rhône-Alpes, les avantages économiques du parc, la valeur ajoutée pas forcément monétaire apportée par cette structure qui dépendra de la volonté politique des élus concernés, et dont André Valadier se veut « non un chef de train mais le chef de gare qui veille à ce que les grandes orientations décidées soient respectées ». Le traditionnel pot de l’amitié a permis de prolonger ce moment d’échange.

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