Solidarité. La générosité des Aveyronnais continue de progresser

  • L’Ile-de-France arrive en tête des dons (36 % des montants collectés) mais au regard de la densité, ce sont l’Alsace, la Franche-Comté, la Bretagne, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes et Auvergne qui se classent en tête.
    L’Ile-de-France arrive en tête des dons (36 % des montants collectés) mais au regard de la densité, ce sont l’Alsace, la Franche-Comté, la Bretagne, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes et Auvergne qui se classent en tête. AFP
  • Les cinq premiers organismes collecteurs sont l’Association française contre les myopathies, les Restos du cœur, le Secours catholique, la Croix-Rouge et Médecins sans frontières. Les cinq premiers organismes collecteurs sont l’Association française contre les myopathies, les Restos du cœur, le Secours catholique, la Croix-Rouge et Médecins sans frontières.
    Les cinq premiers organismes collecteurs sont l’Association française contre les myopathies, les Restos du cœur, le Secours catholique, la Croix-Rouge et Médecins sans frontières. AFP
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Centre Presse Aveyron

Solidarité. La précarité augmente, la générosité des Français aussi. Les dons ont progressé de 4 % en 2015. L’Aveyron fait partie des départements les plus généreux.

La générosité des Français a encore progressé en 2015, les dons aux associations augmentant de 4 %, et c’est à Versailles et Neuilly-sur-Seine que l’on trouve la plus forte densité de donateurs, révèle une étude. En effet, les Français ont donné entre 4,4 et 4,6 milliards d’euros en 2015, soit 4 % de plus qu’en 2014, année qui avait déjà enregistré une hausse de 4 % par rapport à 2013, détaille le 21e baromètre de la générosité du réseau Recherches et Solidarités, publié par le quotidien La Croix.

Midi-Pyrénées en tête de classement

En combinant la densité des donateurs, le don moyen annuel (436 euros) et l’effort de générosité au regard des revenus des villes comme Colmar (8e rang), Angers (12e), Chambéry (13e) et Pau (15e) « se placent très convenablement, en dépit de revenus relativement modestes ». L’Ile-de-France arrive en tête des dons (36 % des montants collectés) mais au regard de la densité, ce sont l’Alsace, la Franche-Comté, la Bretagne, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes et Auvergne qui se classent en tête, la Corse et les départements d’Outre-mer fermant la marche. Plus d'un Aveyronnais sur 4 a ainsi fait un don en 2015. Un résultat plus qu'honorable qui place le département parmi les très bons élèves du classement 2015.   

Les cinq premiers organismes collecteurs sont l’Association française contre les myopathies, les Restos du cœur, le Secours catholique, la Croix-Rouge et Médecins sans frontières.
Les cinq premiers organismes collecteurs sont l’Association française contre les myopathies, les Restos du cœur, le Secours catholique, la Croix-Rouge et Médecins sans frontières. AFP

L’aide à l’environnement en hausse

Côté priorité, les donateurs priviligient l’aide sociale (458 millions d’euros, +3 %), suivi de la recherche médicale (236 millions d’euros, +6 %) et de la solidarité internationale (174 millions d’euros, +5 %). Mais c’est le secteur de l’environnement qui a bénéficié de la plus forte variation, liée selon l’étude à « l’influence » de la COP21 : +12 % sur un an à 32,8 millions. A l'inverse, les dons aux partis politiques baissent de 14 %. Une diminution qui peut s’expliquer par un calendrier électoral moins dense en 2015 (départementales et régionales) qu’en 2014 (municipales, européennes et sénatoriales).

Les moins de 30, et les plus de 70 ans

Les actifs imposables de moins de 30 ans font jeu égal avec les plus de 70 ans dans leur effort de générosité, mesuré par le rapport entre ce qu’ils donnent et leurs revenus (1,4 %, pour une moyenne de 1,1 %). Mais la proportion de donateurs jeunes est en repli (32 % contre 36 % en 2014), ce qui pourrait s’expliquer par les attentats de novembre 2015 ayant durement frappé leur tranche d’âge, ce qui aurait pu détourner leur attention à une époque de l’année où les dons sont les plus nombreux, d’après le baromètre. à noter que les dons aux partis politiques baissent de 14 %. Une diminution qui peut s’expliquer par un calendrier électoral moins dense en 2015 (départementales et régionales) qu’en 2014 (municipales, européennes et sénatoriales.

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