Intercommunalité : Jean-Paul Peyrac élu président du Laissagais

  • Jean-Paul Peyrac, président de la nouvelle intercommunalité, veut lancer au plus vite des groupes de travail.
    Jean-Paul Peyrac, président de la nouvelle intercommunalité, veut lancer au plus vite des groupes de travail.
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Centre Presse / Christophe Cathala

On s’attendait à un match serré, voire même tendu. Et ce fut le cas. Jeudi soir à la salle des fêtes de Coussergues, le vote du président de la nouvelle intercommunalité « Des causses à l’Aubrac » s’est achevé au-delà de 2 heures du matin...

Quatre anciennes communautés de communes concernées et seuls deux candidats en lice pour la présidence : Marc Bories, maire de Saint-Geniez et Jean-Paul Peyrac, président sortant de l’intercommunalité du Laissagais.

C’est ce dernier qui a été élu au terme de plus d’une heure de scrutin : trois tours à bulletins secrets et une égalité parfaite avec 21 voix chacun.

Au bout d’un temps, il faut trancher. Et c’est Jean-Paul Peyrac qui a été élu au bénéfice de l’âge.

Il a fallu ensuite voter les 12 vice-présidents : ceux qui étaient à la tête des anciennes communautés de communes, les maires (ou leurs représentants) des communes chef-lieu des anciens cantons, plus quatre autres communes.

Le tout au scrutin uninominal, et c’est à vingt reprises que les 42 conseillers communautaires ont dû rejoindre les urnes dans la soirée... On notera que Christian Naudan, ancien président de la communauté de communes de Saint-Geniez emporte la première vice-présidence.

Le débat, parfois houleux, a porté sur la représentativité équitable des territoires, d’autant que ces derniers ont dû se marier à marche forcée. On se souvient que Laissac et Sévérac d’un côté, Saint-Geniez et Campagnac de l’autre, composaient la partition initiale, souhaitée par de nombreux élus.

Finalement c’est une partie à quatre qui s’est jouée sous les Fourches Caudines du Schéma départemental de coopération intercommunale.

Une telle situation laissera-t-elle des cicatrices durables ? Jean-Paul Peyrac veut rester optimiste et salue au passage le fair-play de son challenger, Marc Bories. « C’est vrai que j’aurai préféré être élu ne serait-ce qu’avec une voix d’avance. Mais il faut très vite tourner cette page. Jusqu’en 2020, nous avons un vrai mandat de travail, on ne peut pas se disperser, il faut avancer », insiste-il.

Pour Jean-Paul Peyrac, la tâche est conséquente. « C’est un challenge important, il y a près de 15 000 habitants qui nous attendent, qui n’ont pas voulu forcément cette fusion, confie-t-il. Il nous faudra être vigilants quant à une harmonisation de la fiscalité qui ne doit pas tirer les impôts vers le haut... Et des compétences qui ne sont pas les mêmes partout. En fait, on va prendre ce qui se fait de bien dans chaque territoire ».

Jean-Paul Peyrac a un objectif « prioritaire et indispensable : se rassembler, se mettre autour de la table ».

Et annonce déjà que 2017 sera consacrée « au travail en commissions, par thématiques et compétences. On a voulu faire un bureau élargi pour préparer dans ce sens des groupes de travail. »

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