Les chasseurs aveyronnais sont en bonne santé
Après des années moribondes, la société de chasse aveyronnaise « se porte bien ». « Avec des effectifs contenus, et une baisse inférieure à la moyenne nationale », le nouveau président Jean-Pierre Authier, pour sa première assemblée générale, pouvait avoir le sourire ce week-end.
Il y a d’abord eu l’inauguration du parc de formation de La Gachoune, vitrine de la fédération départementale, et puis l’augmentation du nombre d’inscrit à la formation du permis de chasse. En une dizaine d’années, ce nombre est passé de 190 à un peu plus de 400 inscrits cette année.
Par ailleurs, l’action menée en direction des agriculteurs « a connu un excellent retour, souligne Jean-Pierre Authier. Mais il est urgent de mettre à disposition plus d’examinateurs pour permettre un passage plus rapide de l’examen ».
Sur le plan de l’activité, les chasseurs du département n’ont pas chômé. Un peu plus de 11 000 sangliers ont été tués l’an passé. « Il était indispensable d’en réduire la population, assure le président de la fédération départementale. Fort heureusement, ici, les dégâts ne sont pas aussi conséquents que dans d’autres départements d’Occitanie. En Aveyron, la situation semble s’être améliorée dans l’intérêt général. Toutefois, la chasse au sanglier doit rester un plaisir et non une contrainte. Mais nous devons rester vigilant, notamment grâce à l’appui des agriculteurs. »
En revanche, la saison fut mitigée concernant la chasse du petit gibier sédentaire : le lapin revient sur certaines zones touchées par des problèmes sanitaires, le lièvre a été moins présent, y compris en zone gérée. Concernant le gibier migrateur (bécasse, grives, palombes, etc.), il n’a pas toujours été au rendez-vous.
EN CHIFFRES
11 841, soit le nombre de permis de chasse validé en 2016-2017, contre 12 075 en 2015-2016. Soit une baisse de 1,94 %. 211 646 € d’indemnisation de dégâts ont été débloqués du 1er juillet 2015 au 30 juin 2016. contre 226 553 en 2014-2015. 2052 lièvres ont été prélevés en 2016. 2 587 l’ont été en 2015. Le taux de prélèvement à la baisse confirme les problèmes sanitaires sur cette espèce.
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