Football. Le joueur Amir Adouyev, l’autre trait d’union entre le Raf et Montpellier

  • Adouyev est aussi l’un des cadres des U19 héraultais qualifiés pour les demi-finales de la Gambardella. (reproduction Centre Presse Aveyron)
    Adouyev est aussi l’un des cadres des U19 héraultais qualifiés pour les demi-finales de la Gambardella. (reproduction Centre Presse Aveyron)
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Centre Presse / Maxime Raynaud

Ce samedi, quand l’autre Aveyronnais du Montpellier Hérault SC, Morgan Poaty, pro depuis quelques mois, sera certainement coché dans la case des titulaires, Amir Adouyev, lui, devra peut-être se contenter de quelques minutes. Comme à l’aller, perdu 4-0 à Paul-Lignon, le milieu de terrain sera sûrement amené à sortir du banc de la réserve pailladine.

À 17 ans, c’est encore le lot du gamin d’Onet-le-Château en phase de découverte du monde des seniors. Il l’a bien compris. « J’apprends. C’est plus dur qu’en U19, plus physique aussi. Mais j’ai accroché tout de suite avec ce niveau », dit-il.

Cette saison, ce polyvalent du milieu, qui se rêve en N.10 mais que ses coaches essayent à tous les postes de l’entrejeu, est apparu à onze reprises en CFA. Des bouts de matches voire des titularisations alternés avec des rencontres en coupe Gambardella. Une autre cour, celle des aspirants grands, qui le fait également rêver. Tout comme son autre partenaire aveyronnais Lucas Llort. Car Montpellier, opposé en demi-finale à Auxerre le 30 avril, bâti aussi son histoire au fil de la Coupe de France des jeunes. « En 2009, Belhanda, Cabella ou Stambouli l’avaient gagnée, glisse l’Héraultais d’adoption. On nous le rappelle souvent au club. Ce serait beau de passer après eux. »

Le maintien avec la réserve, le rêve de Stade de France avec les U19, et même l’équipe de France de sa catégorie, où il a été appelé sans jouer : la jeune carrière d’Amir Adouyev n’en est qu’à ses balbutiements mais elle lui rappelle l’ampleur du chemin parcouru. De sa Tchétchénie natale et cette « vie compliquée » quittées à 5 ans jusqu’à Onet-le-Château, point de chute après des passages par Marseille et Avignon. En Aveyron, sous les couleurs de l’OCF, le jeune Amir avait alors laissé derrière lui la guerre, qu’il évoque du bout des lèvres, en tâtant à nouveau du ballon. Celui-là même qu’il avait commencé à apprivoiser sur le terrain de son village d’Ordjonikdzeus.

Son père, Adam, professeur d’EPS dans un établissement de cette république du Caucase, l’y avait initié. Le sport, c’est d’ailleurs la marque de fabrique de cette famille de quatre enfants. Islam, le frère aîné de 25 ans, est devenu un judoka émérite (+90 kg) à Rodez. Les deux sœurs, Diana (16 ans) et Petimat (22 ans), ont longtemps écumé avec brio les courts de tennis de Rodez et sa banlieue avant d’être stoppées par les blessures.

Amir, lui, a donc préféré le ballon rond. Jusqu’à prendre conscience à 13 ans que son avenir y était lié lorsque, devançant Toulouse ou Rennes, Montpellier lui a proposé d’intégrer son centre de formation. « C’était déjà un rêve puis c’est devenu un objectif », pose le jeune joueur, de sa voix calme.

Avant la pépinière pailladine a suivi le parcours classique : le centre de préformation de Castelmaurou tout en évoluant deux saisons au Raf, sous les ordres de... Rodrigue Poaty, père de son futur coéquipier. Morgan Poaty, justement, ou le Lyonnais Lucas Tousart ont été élevés au même grain avant lui. Amir Adouyev suit leurs traces. Il devrait rapidement parapher un contrat de deux ans de stagiaire qui lui est promis. Un pas de plus.

Dès 18 heures, ce samedi 22 avril, suivez EN DIRECT la rencontre entre Montpellier II et Rodez, sur www.centrepresseaveyron.fr

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