Le 7e opus des Cahiers de la Belle Vallée est en kiosque

  • Une vue de la Belle Vallée.
    Une vue de la Belle Vallée.
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Centre Presse / Philippe Boscus

Selon de nombreux auteurs, le nombre sept serait béni des Dieux. Chacun se fera sa propre idée. La revue « Les Cahiers de la Belle Vallée du Lot » vient de publier son septième numéro et Pierre Poujol, son incontesté chef d’orchestre indique dès l’entame de la revue que le succès est là au rendez-vous.

Non seulement le lectorat s’étoffe au fil des parutions, mais qui plus est, les retours sont élogieux et confirment s’il le fallait qu’elle a comblé de fort belle manière un vide. L’un d’eux écrit ainsi : « Cette revue a quelque chose de singulier, se situant entre la revue scientifique et le magazine de vulgarisation. Dès qu’on la feuillette, on a envie d’y plonger dedans, de se détacher de notre époque, de laisser aller notre âme au fil de l’eau, au gré des rencontres et des lieux... »

Embarquons donc pour ce septième voyage, après avoir pris bonne note que dès le prochain numéro, c’est Anne-Marie Bernad qui aura en charge une page « poésie » au long cours. On ne sait d’ailleurs si l’on doit écrire poétesse ou poète, lorsqu’on se souvient que Marcelle Delpastre, grand auteur Limousine, renvoyait ad patres ceux qui lui donnaient de la poétesse : « Poétesse de mes fesses ! » les rabrouait-elle alors !

Dans la droite ligne des numéros précédents, ce nouvel opus est très éclectique. Après le billet philosophique de Louis Gombaud qui oscille entre ombre et lumière, lumière crue ou réfléchie, le lecteur fait la rencontre de Jean Ramadier, fils de Paul, ancien maire de Decazeville et Président du Conseil. Premier volet d’un portrait qui en comptera deux, d’un haut fonctionnaire de l’État qui laissa son nom dans le processus de décolonisation tant en Indochine, qu’en Afrique.

Pierre Poujol présente ensuite le peintre Claude Chaigneau « un artiste à redécouvrir ».

Un artiste qui fut également enseignant aux Beaux-Arts et dont l’œuvre n’a cessé d’explorer, d’interroger le corps même de la peinture. Proche un temps du mouvement support surface, il évolua ensuite vers une forme d’abstraction lyrique - on se souvient notamment d’un travail qui réunissait le peintre et le photographe Jean Cazelles - pour revenir depuis 2015 au dessin à travers une série qu’il appelle « Temps difficiles » dans laquelle « je traduis mon époque par la représentation de corps en situation. Je ne nomme pas des événements, je mets à jour mon ressenti ». C’est très beau, à en juger par les quatre dessins reproduits, et l’on ne peut s’empêcher de penser que ces « Temps difficiles » ont une vraie parenté avec les « Désastres de la guerre de Goya ».

En suivant le lecteur trouvera un article sur Puy-l’Évêque, un autre écrit par Christian Bernad sur les bateaux électriques sur le Lot « un rêve vieux de cent ans » ; Didier Rigal présente avec de très belles illustrations la grotte de Pech-Merle ; suit le second volet, par Gilles Lades, d’un article sur le Figeacois. Pierre Poujol signe ensuite une interview d’Olivier Norek, policier devenu auteur de polars à succès que l’on ne présentera bientôt plus ; P. Foissac nous emmène ensuite à Cahors au temps du siècle d’or quercinois ; et enfin, juste avant la traditionnelle chronique occitane de Gérard Pertus, Pierre Poujol fait découvrir les fresques de la Caisse de secours minière de Decazeville, peintes par le peintre Auguste Equeter.

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