Toussaint colore les serres de la famille Rozière

  • Daniel, Florent, Céline et Martine au milieu de fleurs de toute sorte.
    Daniel, Florent, Céline et Martine au milieu de fleurs de toute sorte.
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Centre Presse / CORRESPONDANT

Des « pouponnettes » ou des grosses fleurs plus traditionnelles (qui semblent retomber en grâce), mais aussi des marguerites... Ceci décliné en blanc, jaune, bordeaux, rose, rouge... mais aussi le pastel parme, mordoré sur d’énormes pots comptant jusqu’à plus de vingt grosses têtes. Le tout en pots ou jardinières, simples ou multicolores.

Pour Daniel : « Nous essayons de coller au plus juste à l’évolution des goûts avec de plus en plus de compositions et mélanges de couleurs, en cherchant de nouveaux coloris comme le rouge et le bordeaux cette année... Nous essayons aussi de jouer avec la forme des pétales. Mais notre crédo reste toujours une qualité irréprochable avec des produits haut de gamme ».

Florent de manque pas de présenter ces pots de grosses têtes mordorées comptant jusqu’à plus de vingt têtes. « Vous ne trouverez pas ce genre de fleur dans la production industrielle. C’est beaucoup trop gourmand en main-d’œuvre ». Mais c’est aussi ce qui séduit les connaisseurs et les fleuristes professionnels.

À Espalion, le chrysanthème est, au fil des ans, devenu une des grandes spécialités de l’entreprise familiale dans laquelle Florent et Céline ont rejoint leurs parents Daniel et Martine. Ponctuellement Aurélie donne un coup de main. À cela s’ajoutent plusieurs salariés pour les périodes de pointe. Fleur « sacrée » des cimetières pour la Toussaint par excellence, le chrysanthème représente une part importante de l’activité de l’entreprise.

Chaque année aux premiers beaux jours d’avril, il est procédé à la mise en terre de plusieurs milliers de boutures de cette fleur d’origine asiatique. Il est nécessaire ensuite de rempoter, d’arroser, de pincer plusieurs fois chaque plant pour obtenir une floraison généreuse. Tout en surveillant l’apparition toujours possible de maladies ou parasites. Bref, bichonner chaque plant pour que, malgré les aléas de la météo, la floraison frise la perfection au 1er novembre.

Cette semaine, les clients se sont pressés aux serres de La Bouysse venus choisir le pot qui leur a « tapé à l’œil ». Car si l’approvisionnement des fleuristes de la région représente une belle part du marché, la vente directe reste la valeur sûre de l’entreprise. À noter que l’entreprise vient d’ouvrir un petit secteur pépinière avec arbres et arbustes d’ornement ou fruitiers.

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