Jérémy Mellot : « On se prend un peu pour d’autres »

Quel est le sentiment qui domine après cette élimination par Fabrègues ?

La frustration. On avait bien débuté le match, en marquant d’entrée de jeu, mais c’est la Coupe de France, et quand tu as plusieurs occasions que tu ne mets pas, tu t’exposes à ce genre de scénarios. Fabrègues a bien joué son jeu et fait ce qu’il fallait. On s’est fait surprendre à la fin avec ce but gag et ce carton rouge bête, et derrière, on a perdu aux tirs au but. L’objectif n’est pas rempli et il va vite falloir se remettre pour repartir de l’avant.

Comment expliquez-vous ce résultat ?

On s’est écarté de notre ligne de conduite, qui est de mettre de l’impact, de courir et de jouer ensemble. Il n’y a rien eu de tout ça et derrière, ç’a donné ça, avec ce match que l’on perd alors qu’on le maîtrisait.

Votre président, Pierre-Olivier Murat, a dit que vous aviez fait preuve de « suffisance » lors de cette rencontre...

Peut-être que par rapport aux matches précédents ou au début de saison, où l’on était dans la dynamique de la montée, on fait moins d’efforts. Il est possible qu’il y ait un peu de fatigue mais même si c’est le cas, il va falloir reprendre notre ligne de conduite. On ne doit pas oublier d’où l’on vient et qui l’on est.

Le déplacement à Cholet, samedi, pour le compte du championnat, revêt-il un caractère particulier compte tenu de cette élimination ?

Il faut que l’on se relève et qu’on reparte de l’avant, oui, mais la Coupe, c’est un match que tu ne peux pas rattraper la semaine suivante. C’est fini mais maintenant, à nous de montrer, face à Cholet, qu’on a de l’orgueil et de la fierté parce qu’en ce moment, on se prend un peu pour d’autres. Il faut que l’on prouve que l’on n’a pas changé.