Portrait : le paradis malaisien d’un Aveyronnais

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    Portrait : le paradis malaisien d’un Aveyronnais
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Centre Presse / Joel Born

Chaque été, Arnaud Girodon revient se ressourcer sur ses terres aveyronnaises auprès de sa famille. Et c’est avec le même plaisir renouvelé qu’il retrouve, pour quelques jours, les paysages de la Viadène et de l’Aubrac. à des milliers de kilomètres de cette formidable et luxuriante jungle malaisienne qui constitue son univers quotidien.

Depuis trois ans et demi, le quadragénaire de 42 ans, natif de Sainte-Geneviève-sur-Argence, dirige le Dataï Langkawi, un somptueux complexe hôtelier, sur l’île du même nom, en Malaisie. L’un des plus beaux de toute l’Asie. L’un des fleurons des Leading hotels of the world (LHW). Un établissement mythique, qui fait actuellement l’objet d’une totale rénovation.

Un projet de 45 M€ mené de mains de maître par l’Aveyronnais, qui dirige l’équipe de 450 personnes, dont 70 chefs tout de même, de ce lieu d’exception, parfaitement respectueux de son extraordinaire écrin naturel. Loin des tumultes de la civilisation, à près de 40 minutes de la première petite ville.

C’est peu de l’écrire. Le parcours d’Arnaud Girodon est celui d’un véritable globe-trotter. Après sa scolarité aveyronnaise, l’enfant de Sainte-Geneviève a fréquenté une école hôtelière, dans la région parisienne, avant de s’envoler pour Londres, un BTS en poche.

Après avoir travaillé, pendant 4 ans, comme serveur sur les bords de la Tamise, le jeune homme a poursuivi sa jeune carrière professionnelle, à Dubaï, où il fut rapidement promu, dès l’âge de 24 ans, dans un important complexe hôtelier, avant de participer à l’ouverture d’un 5 étoiles. Égypte, Liban, Thaïlande, Vietnam... Arnaud Giraudon a multiplié les expériences dans l’hôtellerie de luxe, dans plusieurs pays, avant de prendre la direction générale du Dataï Langkawi. « C’est une très belle opportunité, mais il a fallu y aller », résume-t-il, évoquant sa rapide ascension professionnelle, qui ne lui a guère laissé le temps de musarder en chemin.

Édifié dans une remarquable baie, au cœur de la jungle, au bord de l’une des plus belles plages (la sixième) du monde, selon le National Geographic, l’établissement appartient depuis 2009 au gouvernement malaisien, qui souhaite développer le tourisme tout en protégeant l’environnement. Le Dataï accueille principalement une clientèle aisée de Britanniques. Des Japonais aussi, des Australiens, des Russes, des Néo-Zélandais, des Allemands, des Suisses et quelques Français.

L’établissement propose 122 chambres, suites et villas, avec piscines privées, certaines au cœur de la forêt tropicale de l’île aux aigles, où l’on croise de nombreux singes et autres animaux, d’autres près de la plage. Un véritable paradis terrestre, réparti sur 35 hectares, doté de plusieurs restaurants et bars, d’un spa, ainsi que d’un parcours 18 trous de golf, qui fut classé à deux reprises comme le meilleur nouveau parcours au monde... Durant la haute saison, de décembre à avril, les séjours moyens y sont de 9 jours.

De 4 jours, durant la basse saison, avec des tarifs compris entre 400 € et 10 000 €, la nuit, pour un prix moyen de l’ordre de 650 €. Lorsque nous l’avons contacté, Arnaud Girodon se trouvait à Cannes, où il assistait, cette semaine, au salon international du marché du luxe, en compagnie de plusieurs autres dirigeants du consortium des Leading hotels of the world. « Ça fait du bien de revenir en France. On y mange bien et il y a du bon vin », plaisante l’Aveyronnais, impatient de se projeter dans quelques mois.

Pour recevoir, les premiers clients du nouveau Dataï Langkawi qui s’enrichira, entre autres, d’un centre nature et d’un pont suspendu dans la cime des arbres de la forêt tropicale...

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