Le Ruthénois Oliver Dickinson cultive l’art du long-métrage

  • Pour son prochain long-métrage, qui devrait être baptisé « Un lien qui nous élève », Oliver Dickinson a rencontré, notamment, Eric Darley, qu’il a filmé lors de la cueillette de lavande sauvage sur le Larzac.
    Pour son prochain long-métrage, qui devrait être baptisé « Un lien qui nous élève », Oliver Dickinson a rencontré, notamment, Eric Darley, qu’il a filmé lors de la cueillette de lavande sauvage sur le Larzac.
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Centre Presse / Rui Dos Santos

Né à Londres en 1980, âgé de 37 ans depuis le 1er décembre, d’un père anglais et d’une mère française, Oliver Dickinson a traversé la Manche l’année de ses 7 printemps. Avec des parents cinéphiles, il a toujours baigné dans cet univers. « J’ai grandi dans une famille où tout le monde écrivait, avec un papa sans cesse branché sur son ordinateur pour faire de la création, confirme-t-il. Je trouvais ça magique ! »

Tant et si bien qu’il s’est lancé dans des études de cinéma, en particulier à Londres, où il s’est familiarisé avec la fiction, le scénario, le reportage format télévision ou encore le documentaire... Auteur de films d’inspiration sociale et écologique, La province oubliée, Veilleurs du lagon, Paludiers de la baie, son style cinématographique a été reconnu par plus d’une centaine de festivals dans quarante pays et récompensé par une vingtaine de prix.

Arrivé en Aveyron voilà quatre ans, département qu’il a découvert en 1996 à l’occasion d’un... stage de basket à Millau, Oliver Dickinson ne cache pas que son (triple) objectif est de « respecter la nature, les hommes et les animaux. »

Il a ainsi consacré un documentaire aux Loco-motivés, une association aveyronnaise de producteurs locaux, née en 2012 dans le village de Caplongue, qui s’attachent à respecter la nature. « Dans cette démarche militante, j’ai voulu faire un film optimiste, positif, explique-t-il volontiers. Ce n’était pas une grosse dénonciation, il n’y a pas d’agressivité. J’ai cherché à faire passer des messages de manière douce ». L’accueil lors des ciné-débats qu’il a animés, ici et ailleurs, laisse à penser qu’il a vu juste.

Ce réalisateur indépendant travaille actuellement sur un nouveau projet. Son leitmotiv : « Suivre des métiers en harmonie avec la nature ».

Après les Loco-motivés sur le Lévezou, et la livraison de produits locaux dans plus de douze points de retraits à proximité, il est parti explorer le reste de la France pour un long-métrage baptisé Un lien qui nous élève et dont le mot d’ordre est « Les bonnes pratiques de l’élevage et l’importance du bien-être animal ». Alors que le tournage avec les huit éleveurs protagonistes est quasiment terminé, Oliver Dickinson va s’attaquer au montage dès janvier jusqu’en mai pour une livraison espérée pour le mois de septembre.  

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