Decazeville : des efforts à faire sur les finances

Ultime étape avant l’examen du budget primitif, prévu d’ici quelques semaines, le débat d’orientation budgétaire a mis en exergue le redressement des comptes de Decazeville communauté et fixé le cap des investissements, économiques en majeure partie.

Pour François Marty, en charge du développement économique, pas de demi-mesure, « nous devons mettre le paquet sur le chantier de la zone du Centre où les investisseurs privés sont prêts à engager plus de 10 M € dans les travaux de construction des futures enseignes commerciales », dit-il en s’adressant à André Martinez, le président.

Selon ce dernier, « les travaux d’aménagement viennent de redémarrer, nous serons prêts lorsque le recours sera levé ».

Invité par l’assemblée à fournir des précisions sur ce recours qui paralyse depuis plusieurs années l’installation d’une grande surface, d’une galerie marchande et de plusieurs commerces satellites, le président explique : « De deux choses l’une, ou les avocats des deux parties (Ndlr : ceux du groupe Duval (Super U) et ceux de Géant Casino) trouvent un protocole d’accord, ou nous restons suspendus plusieurs mois à la décision du Conseil d’état. »
Finances : une bouffée d’oxygène

Certes, tout n’est pas gagné dans un contexte plombé par la baisse des dotations de l’état, mais le désendettement est là.

La dette, dans le rouge en 2016 avec 132 % pour la CCDA et 115 % pour la CCVL, soit plus du double des moyennes nationales qui sont de 53 %, s’établit désormais à 79 %.
Qualifiés de « meilleurs que ceux prévus », ces résultats n’autorisent pas encore de grandes envolées pour les élus qui souhaitent « investir utile ».

La culture, défendue par Roland Joffre ; le pôle musical, mis sur le tapis par Maurice Andrieu, et les passerelles de la véloroute sur la vallée du Lot attendront des jours meilleurs.