Handball : le « roc  aveyronnais » était dans le camp d’en face 

  • Le Roc avait un mur en face (Photo Archives JLB).
    Le Roc avait un mur en face (Photo Archives JLB).
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Centre Presse

C’est un gros coup de massue qu’ont pris sur la tête les hommes de Julien Demetz en Haute Soule (contrairement à ce que nous avons annoncé par erreur dans notre édition d’hier). En s’inclinant à Tardets, le Roc Aveyron a compromis ses chances de monter en N1 à l’issue de la saison.

La « finale » pour l’accession qui devait avoir le lieu le 14 avril prochain, date de la réception de Rezé, aura finalement des allures de match de la dernière chance pour les Aveyronnais.

Désormais, seule une victoire par 3 buts d’écart d’Aurélien Simon et ses partenaires leur permettrait de pouvoir y croire jusqu’au bout.

Samedi soir à Tardets, le « roc aveyronnais » n’était pas celui que l’on croit. En fait, le véritable n’était autre que François Plagnard, l’ex gardien de but d’Espalion, aujourd’hui portier souletin.

Dès les premières minutes, le « grand blond » a multiplié les parades, repoussant tout, y compris certains missiles envoyés par le géant Malencic.

Et même si Aurélien Simon pense mettre sa formation sur les bons rails (4-5, 9e), la réalité sera toute autre, puisque ce sera la seule fois du match où le Roc mènera au score.

La différence de gabarits était totalement en faveur des visiteurs, mais la hargne, la volonté, et certainement même l’envie de gagner était plus du côté du Zibéro. Tels des morts de faim, les locaux ont disputé tous les ballons, mis en place une défense hyper stricte.

Le Roc contre le roc

Face à de telles sangsues, Brian Bitonti et les siens ont eu les pires difficultés, comptant même cinq longueurs de retard à moins de 6 minutes de la pause (11-6, 25e).

Le Roc va mieux finir la première période, profitant d’une baisse de régime physique des locaux, les Aveyronnais finissent fort la première période et Nenad Malencic permet à sa formation de revenir dans la partie à la pause (13-11).

Le Roc tente de poursuivre dès le début de la seconde période, et Yann Fraysse ramène les visiteurs à un but (13-12, 32e).

Mais de nouveau, François Plagnard fait parler de lui dans sa cage. Tour à tour, Mbata, Robert, Bonicel et Malencic se heurtent au « mur » du Zibéro. Le plus « Aveyronnais des Souletins » détourne même deux penalties adverses.

Du coup, ses coéquipiers en profitent. D’autant qu’en attaque, l’ailier Daniel Khayar est en pleine réussite. En 5 minutes, le Roc encaisse un 0-4 et l’écart se creuse à nouveau (17-12, 36e). Un écart qui va même grimper jusqu’à sept longueurs (29-22, 55e).

Cette fois, c’est fini, Rodez ne reviendra plus, la faute à véritable roc venu de l’Aveyron, nommé François Plagnard.

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