La 9e edition du Soft’R Festival la joue electro
Ovnis dadaïstes, uppercut ravageur, nomade électron-ethnique, figure montante de la scène aveyronnaise, grossiste en sélections musicales, voici les bases de cette édition résolument à la limite du réel qui devrait bousculer les codes musicaux. L’Ajal souhaite, à l’image de l’événement qui célébrera en mai ses 50 ans, déconstruire les codes. Les cinq formations artistiques présentes le 5 mai seront les ouvriers de cette « révolution », invitant les spectateurs à voyager à travers leurs singularités.
Cet Ovni musical, c’est Salut c’est cool qui remplit des salles, des zéniths et des festivals. Une tribu, considérée aujourd’hui comme un collectif artistique qui s’est fait connaître grâce à des concerts déjantés, et des clips incompréhensibles. Leurs messages, à première vue, sans véritable sens les ont pourtant amenés à être comparés à Marcel Duchamp, figure de proue du mouvement Dada.
Il y a des coups dont on ne se relève pas, et il y a ceux qui, comme le premier album du groupe Bagarre, vous galvanisent.
Avec leur live aux décharges électro-rock mêlant verve poétique acérée et fièvre de clubber, ces artistes assènent des droites puissantes qui font enfin relever la tête à la pop française.
Vainqueur de la première édition du Tremplin des Cent Vallées, Makafunk c’est la rencontre de musiciens impressionnants (cuivres, clavier, percussions, basse, guitare, voix). Allié à la voix soul du chanteur Romain McKenzie et de son backing-band de haute voltige, Makafunk distille un set funk/jazz qui ravira à coup sûr les puristes. À tout juste 25 ans, elle affiche un parcours impressionnant avec des productions électro-ethniques combinant glitch-hop, world-bass, trip-hop et world music.
En 2017 le Soft’r festival a affiché complet.
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?