Tour d’Italie : Alexandre Geniez en embuscade

Une quinzième place au classement général (à neuf minutes du leader, le Britannique Simon Yates, de la formation Mitchelton-Scott), deux étapes terminées parmi les dix premiers (la onzième, mercredi, conclue à la quatrième place, à 8’’ du vainqueur, Yates, et la quinzième, dimanche, achevée en septième position, à 1’20’’ de… Yates, encore) : Alexandre Geniez a bien négocié la deuxième semaine du Tour d’Italie, qui s’est conclue avant-hier par une deuxième journée consécutive de haute montagne, avec une arrivée à Sappada.

« C’était une étape avec une succession de montées et un final sans portion plate. Les équipes des favoris ont voulu faire la course, comme on pouvait s’y attendre, à la veille de la journée de repos (lundi, NDLR) et avant le chrono de mardi et l’étape de mercredi, destinée aux sprinteurs. ç’a été le cas dans l’avant-dernière descente, dans laquelle ç’a roulé très vite ; c’était bien tendu. Dans la montée d’après, on a vu qu’il y a eu de petites cassures. Je m’étais focalisé sur Froome (Sky, dix-septième à l’arrivée, à 1’32’’ de Yates) en me disant qu’il aurait des coéquipiers pour le ramener mais devant, il y avait Yates, qui est très, très fort, et derrière lui, un petit groupe avec Pinot (Groupama-FDJ) qui était difficile à reprendre », a déclaré le Ruthénois, avant d’avouer une pointe de déception quant à ce second rendez-vous dans les Dolomites.

« C’était l’étape qui me plaisait pour essayer de jouer la gagne sans forcément penser au général. Je suis un peu frustré, c’est dommage, mais tout ne peut pas toujours se passer comme on l’aimerait », a indiqué le coureur d’AG2R La Mondiale, en se disant « content » de ses sensations avant une dernière semaine qu’il a décrite comme « tout aussi sélective » que la deuxième. Programme. Aujourd’hui : contre-la-montre individuel entre Trente et Rovereto (34,2 km).