Le Roc logiquement puni

  • Le Roc a payé cash les erreurs qu’il a commises à de trop nombreuses reprises, hier soir, face à Lormont.
    Le Roc a payé cash les erreurs qu’il a commises à de trop nombreuses reprises, hier soir, face à Lormont. Jean-Louis Bories
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    Le Roc logiquement puni
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Centre Presse Aveyron

Coupables de beaucoup trop d’erreurs, les joueurs de Julien Demetz se sont logiquement inclinés contre Lormont, hier soir.

Il aura donc fallu attendre seulement la troisième journée pour voir le Roc version 2018-2019 connaître sa première défaite à domicile, la deuxième consécutive en championnat après celle, lourde, concédée à Billère il y a deux semaines, 29-22.

En allant battre Bruges le week-end dernier (25-21) dans le cadre du deuxième tour de la Coupe de France, Becdro et ses partenaires avaient donné le sentiment de s’être repris après le revers dans la banlieue paloise, d’avoir complètement lancé leur saison en battant cet adversaire qu’ils retrouveront en championnat et qui fait figure d’épouvantail de la poule, et offert à leur entraîneur, Julien Demetz, des motifs d’optimisme dans la perspective des matches à venir. Las, samedi soir, les intéressés ont fait voler tout cela en éclats en s’inclinant de façon logique face à Lormont.

"On a commis trop de pertes de balle, manqué trop de tirs et effectué trop de mauvais choix, notamment dans les périodes où on était en supériorité numérique", déplore Demetz à l’issue de cette rencontre que son équipe avait pourtant bien commencée en menant pendant plusieurs minutes (2-0, 3-2).

Mais par la suite, et de façon assez incompréhensible, la mécanique s’enraya brutalement, ce qui donna lieu à toutes les erreurs décrites par l’entraîneur ruthéno-castonétois, erreurs que les Girondins exploitèrent quasiment à chaque fois, ce qui leur permit de compter jusqu’à trois buts d’avance peu avant la vingtième minute de jeu (7-10, 19e), quelques instants à peine après que Soulaimana et Fournié s’étaient télescopés en plein milieu du terrain en voulant récupérer un ballon qu’un de leurs coéquipiers n’avait pas réussi à saisir correctement. Trop heureux de cette offrande, Loucas Contiero fila au but et fit trembler les filets.

Demetz : "Un match dure soixante minutes"

Grâce à un Navarro et à un Simon des grands soirs, les joueurs du Roc parvinrent à rentrer au vestiaire avec une seule longueur de retard sur leurs adversaires. Et lorsqu’ils revinrent sur le terrain, ils donnèrent l’impression d’avoir retrouvé leur jeu, rectifié de nombreuses choses, notamment en défense, et d’être bien partis pour inverser la tendance. Au coude-à-coude avec Lormont au tableau d’affichage, ils finirent par passer en tête à un petit quart d’heure de la fin, grâce à leur capitaine (23-22, 45e).

Groggy, les Lormontais se reprirent en faisant preuve d’une grosse force de caractère et, à leur tour, en rectifiant le tir sur le plan défensif, ce domaine dans lequel ils avaient fait preuve d’une grande solidité en première période.

"On avait choisi l’option de jouer vite, ce qui nous a d’abord réussi puis pénalisés en début de seconde période, expliqua leur entraîneur, Quentin Jourdan. ç’a été un gros combat, on a perdu quelques ballons mais on a conservé notre état d’esprit, ce qui nous a permis de nous remettre sur les bons rails."

Grâce à cela et à des attaques toujours aussi tranchantes, Harribey et les siens repassèrent en tête à dix minutes du coup de sifflet final (24-25). Un laps de temps qui donna lieu à plusieurs renversements de situation au score, jusqu’à ce que Lormont reprenne la tête à deux minutes de la fin (29-30, 58e), pour ne plus la lâcher, malgré un dernier but de Morgan Besset au cours des dix dernières secondes.

"Nos erreurs nous ont plongés dans le doute en première mi-temps, analysa Demetz. On s’est révoltés en seconde mais un match dure soixante minutes ; c’est bateau mais c’est la vérité. J’ai mis beaucoup de pression sur le groupe cette semaine et il a peut-être mal réagi."

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