Tant d’efforts gâchés pour les Rocettes

  • Les joueuses du Roc ne sont pas parvenues à l’emporter hier soir.
    Les joueuses du Roc ne sont pas parvenues à l’emporter hier soir. J.-L.B.
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Centre Presse Aveyron

Après deux victoires au forceps, les Rocettes n’ont pu faire mieux qu’un nul hier à l’Amphithéâtre.

Les Rocettes revenaient hier soir sur leur parquet de l’Amphithéâtre avec la ferme intention de confirmer leur bon début de saison. De leur côté, les Floiracaises se devaient de réagir après leur dernier match catastrophique où elles n’avaient marqué que 11 buts face au cap Ferret (défaite 21-11).

D’entrée, la capitaine aveyronnaise Virginie Causse donne le ton en inscrivant les premiers buts de son équipe. Un avantage vite anéanti par des fautes de main qui permettent aux adversaires de revenir et de passer devant (3-4, 5e).

C’est l’instant choisi par Marine Autret pour sortir plusieurs parades, permettant à ses coéquipières de placer des contres assassins et porter le score à 9-5 au quart d’heure de jeu. Des attaques menées par une Virginie Causse intenable, auteure de 7 buts en vingt minutes.

Le Roc se punit tout seul

Le coach floiracais demande alors un temps mort. Une tactique qui s’avère payante et qui déstabilise complètement les Aveyronnaises, qui multiplient alors les mauvais choix, et forcent ainsi Milenko Kojic à poser un temps mort, lui aussi. Floirac exploite parfaitement ces cadeaux, et ne se retrouve plus qu’à une longueur du Roc à la mi-temps (13-12).

La pause n’est pas bénéfique aux Casténo-Ruthénoises, qui continuent à commettre des erreurs dans les transmissions et qui retrouvent enfin le chemin des filets au bout de six longues minutes dans cette seconde période. Les banlieusardes bordelaises ne se font pas prier pour creuser l’écart (17-21, 40e).

La capitaine sonne la révolte

Milenko Kojic, très agacé, est obligé de poser un nouveau break pour remotiver ses troupes. Le discours semble efficace puisque les Rocettes reviennent dans la partie en haussant le ton physiquement, jusqu’à l’égalisation sur penalty de l’inévitable Virginie Causse au milieu de la seconde période (22-22, 48e).

Floirac semble alors perdre le fil, du match, mais après un réajustement de son entraîneur, la formation girondine arrive à placer des contres via Daugnac qui se fait trop facilement oublier sur son aile droite. Ingrid Bousquet, la seconde gardienne du Roc, sort alors de sa boîte et réveille l’Amphithéâtre en sortant des parades salvatrices dans les derniers instants de la rencontre pour éviter la défaite.

Les dernières attaques restent stériles de part et d’autre. Les deux formations devront se contenter de partager les points à défaut d’avoir su tuer le match.

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