Saint-Laurent-d'Olt. Les musiciens ont présenté le bilan de leur rencontre avec des migrants

  • Une partie de la troupe anime la soirée.
    Une partie de la troupe anime la soirée.
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CORRESPONDANT

Du 22 au 27 octobre dernier, une troupe d’artistes aveyronnais, formée pour l’occasion, est partie à la rencontre des migrants dans des lieux d’accueil de la région de Gap et Vintimille. Le samedi 29 décembre, Christophe, Élisa, Élodie, Fabien, Guilhem, Jérôme, Maëlle et Sébastien avaient organisé une soirée au café-restaurant l’Établi pour présenter leur action. La soirée a commencé naturellement par un peu de musique dans une salle bien remplie de personnes venues nombreuses écouter leur témoignage. Après avoir remercié les propriétaires Frédéric et Emmanuelle Bourgin d’avoir participé à la collecte avant leur départ et de les accueillir pour cette soirée, ils ont présenté leur démarche.

Partis avec 2 260 kg de nourriture et de matériels utiles, vêtements, couvertures, etc. ils avaient envie de jouer, danser, vibrer ensemble… entre humains avec des personnes séparées de leur famille, de leur pays et pour certains de leur langue, rassemblés dans des camps ou lieux d’accueil. Ils ont présenté les situations toujours extrêmement difficiles pour ces hommes, femmes et enfants en exil retenus aux frontières.

Heureusement de nombreuses actions de solidarité sont mises en place par des bénévoles humanistes. Le groupe organisateur a essayé de sensibiliser les participants aux parcours difficiles de ces populations ainsi que celles de ceux qui apportent un soutien bénévole et qui, inlassablement, cherchent à défendre les droits humains, par la lutte, par le chant, par la vie.

Cette présentation a été suivie d’une projection de photos qui a permis de présenter encore plus concrètement cette réalité. La soirée s’est terminée avec la distribution de la soupe en musique.

Souhaitons que ces témoignages ne restent pas lettre morte et permettent une meilleure prise de conscience afin que ces personnes soient considérées comme des êtres humains et non avec l’unique étiquette de migrants ou d’étrangers.

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