Olivier Ferrand : "Le groupe est très fort mentalement et on y croit vraiment"

  • Olivier Ferrand : « Julien (Demetz, NDLR) et le groupe ont beaucoup travaillé pendant la trêve. Ils n’ont coupé qu’une semaine pour maintenir les joueurs sous pression. » Olivier Ferrand : « Julien (Demetz, NDLR) et le groupe ont beaucoup travaillé pendant la trêve. Ils n’ont coupé qu’une semaine pour maintenir les joueurs sous pression. »
    Olivier Ferrand : « Julien (Demetz, NDLR) et le groupe ont beaucoup travaillé pendant la trêve. Ils n’ont coupé qu’une semaine pour maintenir les joueurs sous pression. » Jean-Louis Bories
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Propos recueillis par Romain Gruffaz

Olivier Ferrand, co-président du Roc, a évoqué les difficultés connues depuis plusieurs semaines par les joueuses de Milenko Kojic mais surtout les hommes de Julien Demetz, au sujet desquels il s’est néanmoins montré confiant.

Les deux équipes de Nationale 2, qui ont perdu lors de la reprise, vont disputer leur premier match de l’année à domicile, ce samedi soir, dans un contexte compliqué pour les femmes comme pour les hommes. Quel regard portez-vous sur la situation actuelle ?

La reprise après une trêve aussi longue, de plus d’un mois et demi, n’est jamais simple. On sait, dans les deux cas, que notre effectif n’est pas pléthorique, ce qui rend les choses compliquées, et encore plus quand on a pas mal de blessé(e) s. Pour ce qui est des filles, ça va, elles sont en milieu de tableau et se maintiennent dans cette zone-là, ce que l’on n’aurait pas prédit en début de saison et qui est très bien. Ce sera compliqué pour elles face à Lège-Cap-Ferret, deuxième du championnat, mais elles ont du cœur et ne lâcheront rien, j’en suis persuadé. Pour ce qui est des garçons, tout le monde dit qu’ils vont descendre mais moi, je reste très confiant car jusqu’à présent, ils ont affronté tous les gros de la poule, et il y a encore de la marge. Ils ne perdent jamais par un écart colossal, à part peut-être samedi dernier (36-26 à Bruges, NDLR), et encore, il ne s’est creusé qu’en fin de match. Ils ne prennent pas de tôles, ça se joue à chaque fois à un ou deux buts. Ce sont des jeunes, il faut que la mayonnaise prenne et travailler, travailler, travailler. On a plusieurs joueurs blessés (lire par ailleurs) et comme je l’ai dit, ça n’aide pas.

Vous dites que ça ne se joue jamais à grand-chose à la fin. Que manque-t-il, justement, à l’équipe pour que les choses basculent en sa faveur ?

Ce n’est pas très compliqué. On a beaucoup de jeunes et pour ce qui est des anciens, on tire beaucoup sur eux puisqu’ils jouent quasiment tout le temps soixante minutes. Ces derniers, et c’est normal, manquent un peu de lucidité en fin de match, à cause de la fatigue, tandis que les jeunes, eux, manquent de maturité. Ils sont fougueux, ce qui est agréable à voir aussi, mais à la fin, malheureusement, ça ne paye pas. Quand on aura rectifié ces deux choses, on ne sera pas mal.

Dans quel état le groupe se trouve-t-il aujourd’hui ? Est-il marqué par la série de défaites et la dernière place au classement ?

Être dernier marque toujours, oui, mais le groupe est très fort mentalement et c’est pour ça qu’on y croit vraiment. Malgré la spirale de défaites, il n’explose pas, alors que c’est souvent le cas dans pareille situation. Il reste solidaire et ça, ce sera sa force, notamment au cours des matches décisifs qui arrivent, d’autant plus qu’on n’est pas encore à mi-saison. On saura où on en est un peu après ce cap.

Vous fixez comme échéance un mois ?

Oui, comme il n’y a pas de coupure entre les journées, je pense que fin février, on y verra vraiment plus clair.

Avez-vous défini un objectif chiffré à Julien Demetz et son groupe ?

Non, car ce championnat est très homogène. Le Fenix Toulouse est au-dessus du lot mais derrière, tout le monde peut battre tout le monde et tout peut se jouer lors de la dernière journée.

Pour en revenir au groupe, on a récemment entendu dire par certaines personnes qu’il pouvait y avoir quelques soucis internes. Pour vous, ce sont donc des propos sans fondements ?

Il y a toujours des détracteurs et je vais vous le dire honnêtement car je m’en fous, je n’ai jamais rien caché : des tensions, il n’y en a pas. Le groupe est jeune et pour croiser régulièrement ses membres, je peux vous dire que tout se passe très bien. C’est une bande de potes qui travaille ensemble et comme je le disais tout à l’heure, c’est ce qui fait sa force.

Quel message lui avez-vous fait ou lui faites-vous passer ?

Il est le même depuis longtemps : ne rien regretter au coup de sifflet final. Que l’on gagne ou que l’on perde, on ne doit rien regretter, on doit avoir appliqué les consignes et tout donné.

Pour finir, comment voyez-vous les matches de ce samedi soir ?

L’Union (l’adversaire des garçons), on connaît depuis longtemps, ce n’est pas une équipe du haut de tableau. Il y aura juste un peu plus de pression que d’habitude étant donné que ce sera à domicile et qu’il y aura beaucoup de monde. Pour ce qui est des filles, Lège-Cap-Ferret, c’est un gros, le deuxième du classement, l’un des ogres du championnat. Elles ont un effectif léger mais jouent avec le cœur et on ne peut qu’être impressionné par leur volonté. Pour moi, tout est possible.

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