Maladie d’Alzheimer : comment améliorer le diagnostic ?

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    Maladie d’Alzheimer : comment améliorer le diagnostic ?
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Destination Santé

Le 21 septembre marque la Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer. Une pathologie incurable qui, avec le vieillissement de la population, risque de concerner de plus en plus de patients. Il est donc important de la diagnostiquer le plus précocement possible.

La maladie d’Alzheimer est une pathologie neurodégénérative complexe qui entraîne un dysfonctionnement des connexions entre les neurones. Elle affecte progressivement les fonctions cognitives (mémoire, langage, raisonnement, apprentissage, résolution de problèmes, prise de décision, perception, attention…).

A l’heure actuelle, la pathologie – qui aboutit à une perte d’autonomie – touche 900 000 personnes en France. Mais avec le vieillissement de la population, le nombre de nouveaux cas risque d’exploser dans les années à venir.

Prendre la maladie à temps

La maladie d’Alzheimer ne se guérit pas, mais une prise en charge adaptée peut ralentir sa progression et améliorer la vie du patient et de son entourage. Encore faut-il agir à temps…

Des oublis répétés interférant avec la vie quotidienne doivent alerter et vous pousser à consulter. « Il est en effet essentiel de réaliser un diagnostic le plus tôt possible », insiste l’Inserm. « Celui-ci repose tout d’abord sur l’histoire des troubles, puis sur des tests des fonctions cognitives. »

L’imagerie cérébrale contribue également au diagnostic, y compris à un stade précoce. L’analyse anatomique du cortex cérébral par IRM, permet en effet d’appuyer le diagnostic de la maladie dans 80% des cas.

L’espoir d’un nouveau test

Et si l’analyse d’une autre zone cérébrale pouvait donner de meilleurs résultats ? C’est en tout cas ce que suggèrent des chercheurs de l’Inserm (Université – CHU de Lille). Selon eux, l’analyse « des sillons corticaux par IRM fait mieux. » En fait, « ces sillons sont des circonvolutions du cerveau qui ont tendance, au cours du vieillissement, à s’élargir. » En clair, plus ils sont larges et plus la maladie est avancée. « Cette technique permettrait de reconnaître la maladie d’Alzheimer dans 91 % des cas (contre 80% avec les techniques actuelles). Elle possède donc un grand intérêt sur le plan clinique », notent les chercheurs.

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