Canet-de-Salars. Fred Mallavan, l’éducateur sportif du Lévézou ronge son frein…

Cessation d’activités oblige, comme pour la plupart d’entre nous, il est des personnes réputées actives et hyper dynamiques pour lesquelles le confinement actuel prend une connotation plus que frustrante.

Petit focus sur Fred Mallavan, animateur sportif territorial du Lévézou.

"Jour 1 : rangement du garage. Jours 2 à 5 : tonte, aménagement des espaces extérieurs.

Jours 6 à 10 : lavages de printemps (intérieurs, vitres, lessives).

Jour 40 : ces enchaînements de tâches dénués de toute originalité vont paraître banals et coutumiers à pas mal de monde, nous sommes tous logés à la même enseigne. Pour ma part, déplore Fred, c’est logiquement, le blocus général sur les activités sportives. Les séances d’animations (AS 60 + avec les seniors et écoles multisports avec les enfants) me manquent cruellement. Alors, comme tout le monde, au sein de ma famille où chaque élément a la bougeotte, nous essayons d’agrémenter chaque journée du mieux possible."

Vivre en milieu rural est un énorme avantage dans ces conditions (jardin gazonné, boucles pédestres intéressantes dans le respect du rayon toléré…).

" Concernant les emplois du temps, poursuit Fred, j’alterne télétravail et après-midi au bureau, Sophie mon épouse (responsable sud-Aveyron d’un célèbre robot ménager) s’est brillamment lancée sur les réseaux sociaux dans de succulentes sessions vidéos, Gaspard l’aîné enchaîne sport et autres séances de musculation tandis que Séraphin, le cadet est en passe de devenir Docteur es Yams ! On ne vit pas bien le confinement, on s’en accommode " se désole Fred Mallavan, tandis que la diversification de ses occupations demeurant le seul remède. " Comme tout bon français qui se respecte, il me tarde qu’un semblant de vie revienne à la normale. Les cycles d’animations ne devraient pas reprendre, du moins pas avant septembre. J’espère ardemment pouvoir inviter sur nos plages les locaux et touristes lors des vingt sessions estivales de notre Beach Lévézou Tour. " Quel nombre si les restrictions persistent, si des quotas sont fixés, si l’édition 2020 est tout bonnement autorisée ?

Pourtant, Fred conclut sur une note optimiste : "Pouvoir de nouveau pratiquer de façon ludique et se retrouver dans un esprit purement convivial au bord des lacs représenterait une réelle bouffée d’oxygène, pour moi et sûrement pour les participants motivés, au sortir de cette crise sans précédent. Wait and see…"