Geoffrey Mazars développe un trait d’union entre l’Aveyron et Montpellier

  • L’Aveyronnais Geoffrey Mazars (au 1er plan, au milieu, avec la chemise grise), entouré de l’équipe au grand complet, dont le président Cédric Braida (à gauche)  et le directeur commercial Jean-Maxime Caërou, est le directeur artistique de l’agence de communication Trait d’union, située tout près de Montpellier.
    L’Aveyronnais Geoffrey Mazars (au 1er plan, au milieu, avec la chemise grise), entouré de l’équipe au grand complet, dont le président Cédric Braida (à gauche) et le directeur commercial Jean-Maxime Caërou, est le directeur artistique de l’agence de communication Trait d’union, située tout près de Montpellier. repro cpa
Publié le
Rui Dos Santos

Originaire de Salmiech, il est directeur artistique d’une belle agence de com.

Un de ses oncles était photographe pour les Ponts et chaussées. Au décès du tonton, il a récupéré toute la collection d’images, ainsi que la totalité de son matériel. Il avait 9-10 ans. Il ne sait pas si sa passion pour la photographie est née à ce moment-là mais, "inconsciemment, cela a dû y contribuer un peu et elle ne m’a plus jamais quitté". Mieux, de cette passion, il en a fait son métier. Une partie en tout cas. Geoffrey Mazars est le directeur artistique et le maître ès solutions digitales de Trait d’union, une agence de communication située à Vendargues, tout près de Montpellier. Si sa maman est de Barcelone, les racines de la famille de son père ont puisé leurs forces du côté de Salmiech. Et s’il est né à Montpellier voilà 48 ans, il se dit très volontiers aveyronnais. Rien que d’en parler réveille des souvenirs et, quand il feuillette l’album, il revoit toutes ces vacances au milieu de la campagne du Ségala, mais aussi chez sa marraine, dont le nom, Cavaignac, est étroitement lié à une charcuterie très prisée dans le chef-lieu de l’Hérault. Geoffrey Mazars y a grandi, y a fait ses études mais, aujourd’hui encore, "l’Aveyron n’est jamais bien loin". Pour le travail certes mais aussi pour les vacances avec, par exemple, la découverte du musée Soulages à Rodez ou les fréquentes retrouvailles avec la gastronomie qui a nourri son enfance et son adolescence. Et, quand il ne s’arrête pas dans le département, il s’arrange pour le traverser "et prendre un bol d’air pur", quand il va en Lozère où il a également de la famille. Son baccalauréat en poche, Geoffrey Mazars a commencé par faire des études de droit, puis de la photographie, avant de s’orienter ensuite vers la communication. "J’ai appris en autodidacte", se souvient-il.

Il a alors créé son agence, baptisée Pixart images, où il a découvert la polyvalence puisqu’il a tenu seul le gouvernail durant quinze ans. Jusqu’en 2012, millésime où il a donc intégré Trait d’union.

"Notre souffrance a été relative"

Cette agence de communication, tournée autant vers le print que le digital, affiche un chiffre d’affaires de 770 000 € ("Stable depuis plusieurs années", souligne l’intéressé) et s’appuie sur un effectif de neuf personnes. "Une équipe de talents, spécialisée, ouverte et passionnée, pour apporter une vision globale et répondre avec efficacité", aime à répéter le directeur artistique. il avoue aussi qu’une des forces de la maison est de "rechercher la diversité" : "On ne veut pas se spécialiser dans la mode ou dans l’alimentaire. Notre atout majeur est notre ouverture".

Avec des cibles variées également, des institutionnels ou bien des entreprises privées, situés, pour la majorité, en Occitanie. Quand il s’agit d’aborder le bulletin de santé, Geoffrey Mazars est affirmatif : "Il est bon ! Bien sûr qu’on a souffert de la crise sanitaire mais notre souffrance a été relative". Et de développer : "Il y a eu une demande forte de sites de e-commerce car bon nombre de nos clients ont dû trouver un autre canal de vente. On a donc limité la casse avec ce pic de commandes". Et maintenant ? "Il y a beaucoup d’incertitudes, glisse-t-il. On va optimiser le travail à distance pour éviter des coupures techniques". En attendant, il a prévu quelques jours de vacances... à Salmiech. Comme au bon vieux temps !

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