Fermeture des gymnases : en Aveyron aussi, les sportifs sont impactés

  • Alors que les handballeuses du Roc et de Lévézou Ségala viennent tout juste de débuter leur saison, la menace du Covid-19 plane sur la bonne tenue des compétitions.
    Alors que les handballeuses du Roc et de Lévézou Ségala viennent tout juste de débuter leur saison, la menace du Covid-19 plane sur la bonne tenue des compétitions. Centre Presse - Jean-Louis Bories
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Centre Presse Aveyron

La fermeture des gymnases dans les métropoles de Toulouse et Montpellier a des conséquences sur la saison des clubs aveyronnais de basket-ball, handball et volley qui évoluent dans des championnats régionaux ou nationaux.

Placées en zone d'alerte renforcée, les métropoles de Toulouse et de Montpellier font l'objet depuis quelques jours de nouvelles mesures pour lutter contre l'épidémie de Covid-19. L'une d'entre elles vient compliquer la vie des sportifs : la fermeture des gymnases. Cette disposition ne concerne cependant pas les sportifs de haut niveau ni les mineurs.

Même si l'Aveyron n'est pas placé en alerte renforcée, les fermetures de gymnases impactent les clubs de basket-ball, de handball et de volley du département, lorsqu'ils sont amenés à affronter des équipes toulousaines ou montpelliéraines dans des championnats régionaux ou nationaux.

De nombreuses questions accompagnent la suite de la saison des équipes concernées. À l'image des handballeuses de Lévézou Ségala qui ne savent toujours pas si elles pourront jouer leur prochain match à Jacou, près de Montpellier, le 10 octobre. "La Ligue décidera si on peut ou pas, pour l'instant nous ne savons pas trop", déclare Dominique Lefebvre, la présidente du club promu en Nationale 3.

Une inconnue partagée par les volleyeuses de la MJC Rodez. "Nous n'avons pas eu d'informations sur nos matches à venir. Un responsable Covid au sein de la Ligue doit nous en dire plus, au fur et à mesure", indique Michel Morio, le président du club ruthénois. "De toute façon, nous savons que cette saison il y a des risques de report, entre les cas positifs dans les effectifs et les fermetures des salles", ajoute-t-il.

Mais désormais, se pose une nouvelle question, d'éthique sportive : peut-on continuer à faire jouer une équipe à l'extérieur si elle est dans l'incapacité de s'entraîner en semaine à cause des fermetures de salle sur son territoire ? "C'est un gros casse-tête", convient Alain Puel, vice-président de la ligue régionale de basket-ball. Sa commission des compétitions doit se réunir dans la soirée du lundi 28 septembre pour se prononcer à ce sujet.

Et quelle que soit la décision qui en sortira, cela augure d'une saison dont le bon déroulement des compétitions s'annonce bien compliqué.

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