Capdenac-Gare. Les platanes de l’avenue Couturier seront bientôt abattus

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  • Les arbres en piteux état.
    Les arbres en piteux état.
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Jean-Louis PONS

"Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous allons procéder lundi prochain à l’abattage de 6 platanes, 5 situés avenue Paul vaillant Couturier et un autre rue du 14 juillet, mais leur état nous y oblige pour des raisons sécuritaires. La chute d’une charpentière sur le trottoir rue Henri Barbusse survenue en 2018, heureusement sans dégâts collatéraux, humains ou matériels, a été la première alerte", souligne Didier Gutin responsable des services techniques de la ville d’Aubin.

Il poursuit : "Suite à cet incident, la municipalité Martinez avait fait réaliser par l Office National Forêts (ONF), une expertise sur l’état physiologique sanitaire et mécanique de 31 platanes et d’un magnolia de voirie. La plupart ont plus de 100 ans et ils ont subi et subissent toujours de nombreuses contraintes. Terrassement et imperméabilisation du sol, réseaux enterrés et aériens (ancien), plaies de tailles, travaux répétés de voirie…"

Ce patrimoine arboré est important pour la commune. Les arbres ont un impact paysager fort et régulent la température en période estivale. Un arbre est un être vivant et il possède donc une certaine durée de vie, et les platanes de la commune arrivent en fin de vie. De plus, le constat d’expertise transmis par l’ONF, indiquait la présence d’un champignon lignivore, le Massaria Platanis, qui provoque des altérations et des cavités importantes dans la constitution de l’arbre, ce qui le fragilise notamment au niveau des branches supérieures. L’ONF préconisait une surveillance régulière de ces arbres, pour éviter tout risque de désordre.

Face à ce constat et en appui de l’expertise de l’ONF, la municipalité Alexandre a décidé d’abattre ces 6 platanes, afin d’anticiper sur tout accident. "Nous rognerons les souches afin de procéder à une autre plantation (certainement avec une autre essence afin de diversifier les essences et prévenir en cas d’attaque de maladie). Nous pouvons penser que très certainement d’ici quelques années nos platanes seront remplacés par d’autres essences. Nous sommes les garants de leur survie et pour cela nous allons surveiller tout cela afin de les conserver le plus longtemps possible" termine Didier Gutin.

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