Villefranche-de-Rouergue. Villefranche : immeuble, grange ou maison, ils ont voulu changer de vie

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  • Marc Meinshon, des Bouches-du-Rhône, a acheté une grange à Toulonjac.
    Marc Meinshon, des Bouches-du-Rhône, a acheté une grange à Toulonjac. DDM
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elisa centis

Avoir un jardin, des voisins chaleureux ou encore du soleil. Ils ont déménagé pour améliorer leur qualité de vie.
 

Quand le changement de vie rime avec Villefranche-de-Rouergue. Appartement sans balcon, ou région moins accueillante, ils ont fui des lieux qui ne leur convenaient plus. "J’ai passé le premier confinement en appartement. Je n’avais aucun accès sur l’extérieur. Et on ne pouvait pas aller en forêt ou se promener dans la campagne", confie un jeune homme habitant Villefranche-de-Rouergue qui a entrepris la démarche d’acheter une maison en avril 2020. Il vit désormais toujours dans la commune, mais dans une maison avec 1 300 m2 de jardin. "Et aujourd’hui, j’ai planté des arbres fruitiers."

Plus d’amis "en un an qu’en 20 ans"

Pour d’autres, le projet d’achat dans le Villefranchois est survenu avant la crise sanitaire, mais l’ambition est la même : s’offrir une plus belle vie. "J’habitais dans les Bouches-du-Rhône, près de Martigues, dans une ville de 49 000 habitants, explique Marc Meinsohn, néohabitant de Toulonjac. Le coût de la vie était élevé. On a été cambriolé deux fois. On ne connaissait pas nos voisins." La promiscuité n’était pas toujours facile à vivre. "Là-bas le plan local d’urbanisme autorise la construction d’une maison sur un terrain de 300 m2." Qui dit plus de monde, dit plus de nuisance. "Et avec le bruit les esprits s’échauffent, il arrivait que les gens s’insultent."

Ainsi lorsqu’est arrivée la cinquantaine et que les enfants sont partis Marc Meinsohn et sa femme ont cherché une maison à rénover dans une région chaleureuse. "On est arrivés début 2020. Et ma femme m’a dit qu’en un an on s’était fait plus de relations humaines durables qu’en 20 ans dans les Bouches-du-Rhône." Le couple qui poursuit la rénovation d’une grange à Toulonjac fait déjà partie du conseil municipal. "Maintenant quand on croise des gens dans la rue on les connaît on se salue. On sait qu’on peut compter sur les autres."

S’intégrer à la population, c’est ce qu’espèrent également Élodie Lebder, son conjoint et leurs enfants. " Nous avons décidé de quitter un village des Ardennes pour vivre à Villefranche-de-Rouergue. On a été attiré par la bastide, le côté village. Car même si o ne voulait plus vivre dans un petit bourg [leur commune actuelle compte 150 habitants, NDRL], on ne voulait pas non plus quelque chose de trop gros. "

Aqualudis et les Hauts Parleurs

Et Villefranche-de-Rouergue, en plus de se situer dans le Sud de la France, ce qui était important pour la famille habitant à la frontière belge, rassemble le tissu social recherché. "Il y a des activités sportives pour les enfants. J’ai aussi repéré le centre nautique Aqualudis, énumère Élodie Lebder. Il y a un cinéma et bientôt une nouvelle médiathèque. Je suis déjà aussi sur Facebook l’association les Haut-Parleurs."

En choisissant de rénover un immeuble du centre-ville pour ouvrir en magasin en rez-de-chaussée et loger à l’étage, ils pourront pleinement en profiter. "Pour le moment les travaux sont en cours mais nous emménageront en août."

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