Saint Geniez d'Olt et d'Aubrac. Les vignes sont de retour dans la haute vallée du Lot

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  • Loïc Jaumotte, le vigneron ; M. Bories, le maire et P. Boyer, le directeur technique de la mairie (de droite à gauche).
    Loïc Jaumotte, le vigneron ; M. Bories, le maire et P. Boyer, le directeur technique de la mairie (de droite à gauche).
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CORRESPONDANT

Loïc Jaumotte et sa compagne Alice Loncq sont en train de réaliser un projet très intéressant que d’aucuns pourraient qualifier de "fou". Celui-ci consiste à réimplanter de la vigne sur les coteaux qui entourent la ville.

Jadis, les flancs du Pic du roi en étaient recouverts. Au siècle dernier, elles ont laissé place aux fraisières. Actuellement il en reste quelques-unes qui ne sont pas exploitées.

Tous deux passionnés par la viticulture, ils ont par choix de vie quitté le Var, pour venir s’installer à Saint-Geniez-d’Olt en 2017 où Loïc a de nombreuses attaches familiales, pour y relancer ce patrimoine viticole. Comme le dit Loïc : "il y a tout un patrimoine viticole à relancer et un réel potentiel sur ce terroir".

Après un stage en restauration, il s’est découvert cette passion pour le vin, il s’est tourné vers l’agriculture et a obtenu un bac CGEA (Conduite et gestion d’une entreprise agricole), option vigne et vin, et s’est formé au métier de la vigne à Nice et dans le Var.

Alice, sa compagne titulaire d’un Bac S, s’est jointe au projet. Actuellement, en dehors de leurs emplois respectifs, ils finissent de planter 1 hectare de vigne en cépage Gamay et Caladoc pour le vin rouge et en cépage gewurztraminer et Mauzac pour le vin blanc, sur les coteaux du Pic du roi grâce à la mise à disposition de ce terrain communal pour lequel il a signé un bail agricole avec la mairie. Cette parcelle vient compléter les vignes de son arrière-grand-père qu’il possède déjà sur le hameau des Gandalgues, commune de Pomayrols. Ses vignes sont travaillées en biodynamie.

À terme, ils espèrent exploiter 2,5 à 3 hectares de vigne pour atteindre un équilibre entre la charge de travail et un volume de récolte suffisant pour pouvoir en vivre tous les deux. Ils souhaitent cultiver, vinifier et vendre leurs vins localement. La première récolte sera prête dans trois ans, la dégustation et la mise en vente dans quatre ans.

Un projet audacieux et très réfléchi pour ce viticulteur de 23 ans et sa compagne à qui nous souhaitons une belle aventure et réussite sur les coteaux de la vallée du Lot.

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