L’artiste Ratur a désormais son fan club à Cransac

L’artiste de réputation internationale "Ratur", est à pied d’œuvre à Cransac depuis lundi, et on ne peut pas dire que son travail - la réalisation d’une fresque murale sur le premier immeuble en se dirigeant vers le bassin de Passelaygues - laisse les gens indifférents.

"Depuis lundi, ce sont environ une quinzaine de classes qui sont venues découvrir Ratur et son travail", indiquait mercredi Nicolas Viala de Decazeville Communauté qui assure pour ce public scolaire la médiation au pied du mur.

Ratur ne refuse pas les conversations et se plie avec humilité et professionnalisme aux sollicitations. Mais comme il le dit "il faut que je remonte à mon échafaudage pour terminer lundi au plus tard".

Mais il a eu le temps d’expliquer la trame de son œuvre et son clin d’œil à un des partenaires à l’origine de cette démarche, l’association de la "Route des Villes d’eaux" à laquelle Cransac est adhérente. Un clin d’œil qui sur sa fresque prend l’apparence de l’eau. L’eau, élément de la vie, l’eau élément du thermalisme, l’eau qui a écrit une des pages de l’histoire de Cransac les Eaux.

L’eau, d’où va émerger la nymphe qui va se métamorphoser en feuillage. Ratur s’appuyant sur le sujet mythologique qui met en scène le dieu Apollon et la nymphe Daphné.

Toute la journée, le "fan-club" intergénérationnel de Ratur suit l’évolution de sa fresque murale, qui par la magie des réseaux sociaux, s’envole dans le monde entier, entraînant avec elle le nom de Cransac. La réputation de l’artiste n’est pas étrangère à cet engouement. Sans la Covid, en juin il devait être à San Fransisco pour exposer à la galerie "1 AM". Ceci après un crochet par Le Havre où sur le thème de la matière de recyclage, papier, bois, polystyrène, il va réaliser une œuvre où, la aussi, la métamorphose en feuillage sera le point final.