Volley-ball : Rodez, capitale régionale le temps d'une assemblée générale

Abonnés
  •  Christian Albe, président de la Ligue (à gauche), en compagnie de Michel Morio, président du comité départemental.
    Christian Albe, président de la Ligue (à gauche), en compagnie de Michel Morio, président du comité départemental. CPA - JMN
Publié le , mis à jour
J.-M. N.

Samedi 26 juin dans l'après-midi, se tenait, dans les locaux de la MJC Rodez, l'assemblée générale de la ligue Occitanie Pyrénées-Méditérranée de volley-ball sur l'invitation de Michel Morio, le président local et trésorier de la Ligue. Les présidents de clubs et les dirigeants régionaux, avec à leur tête le président Christian Albe, se sont ainsi retrouvés pour le rendez-vous annuel prévu à l'origine, au printemps 2020. De quoi tirer un bilan à l'échelle régionale mais aussi départementale via un entretien avec le président Albe.

Président, vous entamez votre seconde mandature. L'année écoulée n'a pas dû être simple avec cette crise du Covid...

Oui, le sport n'a plus été au premier plan durant des mois, mais malgré tout, nous avons essayé de garder les contacts, du moins en visio et c'était une priorité, humainement.

Le choix de Rodez pour y tenir l'AG de la Ligue ce samedi, c'était pour faire passer un message particulier ?

Mon premier souhait était de faire l'assemblée générale en présentiel, j'y tenais. Non, à chaque assemblée générale de la Ligue nous changeons d'endroit. Une fois à l'Est, une fois à l'Ouest de la région. Nous avons répondu favorablement à l'invitation du président local qui est notre trésorier. J'en suis ravi, d'autant que dans le département il n'y a pas beaucoup de volley-ball.

L'Occitanie a la particularité de compter de gros clubs et de très petits. De quoi faire le grand écart...

C'est vrai, nous avons de très gros clubs qui jouent en élite : TOAC, Montpellier, Sète, Narbonne, chez les filles, Béziers... pour ne citer qu'eux. Mais c'est la branche professionnelle, dans laquelle nous ne sommes que support de la fédération nationale, on n'intervient pas. Nous sommes contents d'avoir des clubs pros, c'est une belle vitrine mais ce qui nous intéresse surtout c'est de faire de la formation et d'aider nos clubs en ce sens.

Vous avez tout de même une influence sur l'élite, non ?

Oui, par le biais des pôles chez les jeunes en masculin et féminin à Montpellier. Des pôles indépendants gérés par notre Ligue mais délégués par la Fédération, plus un pôle Beach. 

Comment se porte la discipline en Occitanie après cette année pour le moins complexe ?

À la sortie du plus fort de la crise, comme beaucoup de sports, nous évaluons une perte de 20% à 25 % des effectifs. Nous mettons en place des plans de relance.

Lesquels ?

L'affiliation à la fédération sera gratuite. Toute prise de licence bénéficiera d'une remise de 25% sur la saison 2021-2022. Pour les coupes de France jeunes, une baisse de 50% du prix d'engagement sera appliquée. Tous les clubs qui avaient payé les engagements ont été remboursés.

Vous pouvez nous annoncer quelques nouveautés ?

Absolument : la mise en place de la coupe de France beach ! Au regard des gymnases fermés, cette discipline a été une solution efficace sur le sable (2x2) comme sur l'herbe (3x3).

Parlez-nous de l'Aveyron où la pratique reste minoritaire. Que pouvez-vous mettre en place pour redynamiser le volley-ball ?

Je suis venu à l'assemblée générale du comité départemental et j'ai pu appréhender la situation. Il faut aider les clubs, la Ligue doit les encadrer avec des ressources humaines, amener des techniciens pour former les éducateurs. Une aide matérielle est également nécessaire, filets, ballons... Ensuite nous devons travailler sur l'événementiel, organiser des tournois, peut-être des matches de gala avec des gros clubs de la région afin d'intéresser un public plus largement et les sensibiliser à notre sport.

Financièrement, comptez-vous des clubs en difficulté ?

Non, les licences ont été payées en septembre et les clubs n'ont pas eu de frais d'arbitrage, de déplacement... Donc aucun n'est en danger. Certains ont été remboursés, d'autres ont fait des avoirs mais pas de soucis pour repartir pour une nouvelle saison. Au pire, la Ligue aidera les plus en difficulté.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?