Salmiech. Roger Rey a fêté ses 100 ans au centre d’hébergement Le Théron

  • Roger entouré de sa famille.
    Roger entouré de sa famille.
  • Roger Rey au côté  de Rémi Nguyen directeur  du centre d'hébergement
    Roger Rey au côté de Rémi Nguyen directeur du centre d'hébergement
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CORRESPONDANT

Dernièrement, le centre d’hébergement "Le Théron" a fêté l’anniversaire d’un résident, et quel anniversaire, puisqu’il s’agissait du 100e de Roger Rey. Bien que né dans l’Hérault où il a vu le jour le 1er septembre 1921, c’est à Carmaux que Roger Rey a passé sa vie malgré ses racines aveyronnaises : son père était de Salan, près de Lédergues, sa mère de La Besse, près de Comps.

Ses parents s’installent à Carmaux, où le père cheminot amène Roger à endosser à son tour "le bleu de chauffe", à l’entretien des machines. Lui qui, après l’école élémentaire, est inscrit "à l’école pratique afin de suivre une formation d’ajusteur.

Il quittera Carmaux durant la guerre, pour s’engager dans la marine comme mécanicien, basé à Dakar.

À la fin de la guerre, retour sur le sol ferme carmausin où il travaillera à nouveau à l’atelier de la gare jusqu’à sa retraite. "Carmaux, que de souvenirs, avec les luttes syndicales de cette cité minière, les repas offerts par les syndicats le 1er mai, et tout ça c’était normal", se rappelle Roger.

Quel déchirement lorsqu’il a fallu quitter cette ville et se rendre à l’évidence : la santé de son épouse ne leur permettait plus de rester dans leur maison. "J’ai eu mal au ventre de quitter Carmaux", confie Roger. C’est donc au centre d’ébergement de Salmiech qu’ils s’installent voilà une dizaine d’années. Son épouse y décédera en 2016. Beaucoup d’émotion lorsqu’il parle d’elle, sa rencontre chez le dentiste, leurs 70 ans de vie commune.

Le secret de sa longévité pour parvenir à être centenaire est pour Roger le sport qu’il a pratiqué au Football club carmausin et le vélo, pour le plaisir, mais aussi pour se déplacer, car Roger n’a jamais conduit. Sans oublier le jardinage, les vacances chez la famille. "Nous n’étions pas riches", confie pudiquement Roger.

Une fête a été organisée en son honneur avec accordéon, en présence de sa famille et de Jean-Paul Labit maire de Salmiech.

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