À la MJC, les Morio vivent leur passion en famille

  • Michel Morio entouré de ses fils Yohann et Loïc partagent la même passion du volley.
    Michel Morio entouré de ses fils Yohann et Loïc partagent la même passion du volley.
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CORRESPONDANT

Dans la famille Morio, Michel fait figure de patriarche. L’homme de 68 ans a toujours œuvré pour la promotion d’un sport qui coule dans ses veines depuis sa jeunesse parisienne. Le natif de Colombes, dans les Hauts-de-Seine, a fait ses premières armes en volley sous l’influence de ses frères. Il a joué au niveau régional jusqu’en 1978.

À 25 ans, ce comptable de métier a rejoint le chef-lieu de l’Aveyron pour fonder une famille. Sans pour autant se détourner de sa passion volley, qui lui a fait rejoindre la MJC de Rodez. Deux ans et quelques smashs plus tard, il a été propulsé aux destinées du club. "Les entraînements étaient assurés par des profs de gymnastique. Déjà on faisait du bon travail", assure-t-il. Un travail qui avait fini par payer, les bases étaient là, le club sous sa présidence a atteint les divisions nationales. "C’était un peu trop haut par rapport à notre effectif, pourtant de grande qualité", estime-t-il avec le recul.

Un président et deux arbitres

Au-delà de ce sommet sportif, sa grande fierté a été d’avoir joué avec ses deux fils en championnat départemental, avant de raccrocher. "Ce n’est pas facile de jouer en famille, car on est tous les trois des gagneurs. Mais c’étaient de bons moments", glisse-t-il tout en malice, bien heureux que ses enfants poursuivre la destinée sportive des Morio.

Car dans la famille Morio, le fils aîné, Yohann, marche dans les traces de son père. Le volley a tout le temps été pour lui une évidence. "Je suis né dedans", lance-t-il, et on comprend aisément pourquoi. À peine sur pattes, il a arpenté les terrains de volley avec son père. À 7 ans, il a été lancé dans le grand bain, en loisir. Puis Yohann a gravi les échelons. "J’ai participé avec l’équipe 1, à la montée en Nationale 3 puis j’ai joué en divisions régionales jusqu’en 2015, explique-t-il. J’arbitrais en même temps les jeunes."

L’arbitrage la seconde passion de l’Aveyronnais de 41 ans qui demeure à Mayran. Il s’est mis au sifflet pour aider le club, en manque de volontaires. Puis petit à petit, il s’est pris au jeu. "J’arbitre au niveau régional, il faut bien connaître les règles, rester calme et réactif. À mon niveau il n’y a pas de juges de lignes, c’est la difficulté de la tâche", expose-t-il en complétant qu’il ne couvre que des matchs qui se jouent à Rodez.

La famille Morio compte un troisième volleyeur. Il ne s’agit pas de la sœur cadette, Sonia, même si elle a aussi pratiqué ce sport, avant de le délaisser au profit de ses études. Contrairement au benjamin de la fratrie Loïc, qui fréquente toujours les gymnases. Âgé de 35 ans et employé à Loxam, son parcours est légèrement différent de celui de Yohann. "J’ai fait d’autres sports, mais je suis finalement resté dans le volley, car son côté technique m’a beaucoup plu", explique-t-il. Comme son grand frère, il s’est lui aussi orienté vers l’arbitrage plus officiellement. "J’arbitrais les coupes de jeunes et de temps à autre en régional", précise l’intéressé. Que cela soit à la table de marque ou à l’arbitrage, Loïc s’éclate et se voit bien un jour être juge de ligne pour les matchs professionnels. Ce qui serait une bonne manière de prolonger la passion familiale autour du volley-ball.

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