Boussac : un camion en bien fâcheuse posture…

  • Un naufragé de plus sur le CD 546.
    Un naufragé de plus sur le CD 546.
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Centre Presse Aveyron

C’est une longue histoire récurrente entre les semi-remorques et le CD 546, plus particulièrement entre le village de Boussac et celui de Gramond. En ce qui concerne le dernier naufragé de la route en date, il s’agit d’un camion espagnol avec chauffeur roumain qui s’est engagé, il y a peu, sur cette route étroite et tortueuse. Chargé de 40 tonnes de fer, il est certain que cela n’allait pas le faire.

En effet, après l’enchaînement de la succession de courbes passées à la corde et le franchissement du pont sur le Couffignal, le virage suivant lui fut fatal. La remorque, ayant légèrement glissé en contrebas, immobilisa le convoi, ce qui nécessita de faire appel à un camion-grue pour le dégager de cette situation inconfortable. Le passage vers Gramond étant impossible, il dut se résoudre à une marche arrière afin de retrouver des voies plus adaptées via Boussac.

Depuis de nombreuses années, c’est une quantité assez impressionnante de poids lourds qui se trouvent ainsi piégés sur cette route qui n’est, en aucun cas, en mesure de recevoir de tels gabarits. Pour trouver une raison à ce type d’incident, il faut principalement aller chercher du côté des GPS qui, formatés pour des véhicules légers, entraînent ces convois sur des voies inadaptées. À cela, il convient également d’ajouter une part de négligence de la part des chauffeurs qui occultent la signalétique en place. Plusieurs panneaux interdisant les convois de plus de 12 m sont disposés aux carrefours stratégiques afin d’éviter ce genre de mésaventure.

Il faut aussi parler de la confusion qui a duré de nombreuses années entre notre village et son homonyme de la Creuse. L’explication venant d’une erreur de carte routière qui envoyait les véhicules, dont un grand nombre de poids lourds, sur notre Boussac alors que la destination réelle était l’ancienne sous-préfecture de la Creuse. Inutile de préciser la surprise et le désarroi de tous ces chauffeurs qui ont vécu cette méprise.

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