Usine SAM de Viviez : " Il ne suffira pas de traverser la rue pour retrouver un emploi équivalent ! "

  • Les salariés de SAM avaient brûlé leurs proposition de reclassement.
    Les salariés de SAM avaient brûlé leurs proposition de reclassement. - BHSP
Publié le , mis à jour

La CGT dénonce les propos de Jean-Pierre Floris, chargé de mission par l'Etat et la région Occitanie pour trouver des solutions de reclassement, au lendemain de sa visite sur le site de l'usine SAM de Viviez. 
 

" Nous espérons que l'Etat, comme il en a l'habitude, n'est pas simplement sur un exercice de communication mais bien en recherche d'efficacité pour offrir à la SAM et au territoire un autre avenir. À ce stade, nous en doutons. "

Dans un communiqué, la CGT a dénoncé les propos tenus par Jean-Pierre Floris, le chargé de mission par l'Etat pour trouver des solutions de reclassement aux salariés de SAM de Viviez. Mardi 14 décembre, celui-ci avait effectué un déplacement au sein de l'usine, où les salariés lui avaient réservé un accueil glacial. 

" Comment Mr Floris peut-il douter de manière aussi méprisante de la volonté des salariés de retrouver un emploi alors que certains salariés n'ont toujours pas reçu leur lettre de licenciement. Malheureusement, il ne suffira pas de traverser la rue pour retrouver un emploi équivalent ! ", dénonce la CGT.

 " Comment peut-il avoir un " avis réservé " de l'entreprise alors que sa visite d'un tiers des ateliers n'a duré que 19 minutes montre en main et au pas de course. " 

" Pour l'instant, nous en sommes à des paroles, nous attendons des actes forts et concrets, Cela ne pourra pas se faire en quelques semaines et à grands coups de communication. " " Un travail sérieux, réel et de fond avec des mesures interministérielles qui restent à définir avec les forces vives du territoire comme en 2000 ", conclut la CGT. 

Carole Delga et Jean-Louis Chauzy dans l'attente d'un rendez-vous avec le président de Renault

Comme cela a été indiqué par la présidente de la région Occitanie, lors de la réunion du Comité de suivi, présidée par le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, le 13 décembre dernier, Jean-Louis Chauzy et Carole Delga ont sollicité une réunion d’urgence avec le président du Groupe Renault, Jean-Dominique Sénard.
Pour le président du Ceser, " la société porte la responsabilité de la situation des salariés, qui ont tous reçu leur lettre de licenciement. Cette rencontre doit être mise en œuvre très rapidement pour que les conditions financières de départ soient réévaluées, mais aussi pour aborder le rôle de Renault dans l’industrialisation du bassin de Decazeville. "

 

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Les commentaires (1)
Dentalco12 Il y a 2 années Le 15/12/2021 à 17:21

Le bassin Decazevillois a toujours vécu dans une certaine morosité. Ceci a été entretenu par les différents élus ( souvent communistes) et les syndicats.
Pour la SAM , la situation actuelle ne date pas d'aujourd'hui . Il est aussi très dangereux de ne dépendre que d'un client.
Je déplore l'attitude de Mme Delga et Mr Chauzy. Ecouter c'est bien, mais il faut aussi être réaliste !