Présidentielle: les socialistes aveyronnais bien mobilisés pour le projet d'Anne Hidalgo

C'est un groupe soudé qui, quels que soient les sondages peu favorables à leur candidate, ne saurait désemparer. Bien au contraire, les militants socialistes sont à l'œuvre sur le terrain pour convaincre plus que jamais les citoyens des biens fondés du projet socialiste. Et ils ont reçu à Rodez jeudi 31 mars la visite de Valérie Rabault, présidente du groupe socialiste à l'Assemblée nationale et députée du Tarn-et-Garonne. Pour l'accueillir, les conseillers régionaux Emmanuelle Gazel (maire de Millau) et Clément Carles, Jean-Louis Denoit (Viviez), Jean-Michel Bouyssié (Villefranche)... Et de nombreux sympathisants engagés dans la campagne. "C'est un noyau militant fort, une base qui travaille au quotidien, qui distribue des tracts sur tous les marchés", précise Sébastien Vié, trésorier de la fédération départementale du PS.

Déplorant que "certains décident d'enjamber la campagne présidentielle", Valérie Rabault préfère mettre en avant "la force des convictions d'une gauche responsable". Et de rappeler qu'au cours de la mandature qui s'achève, "les socialistes, par leurs amendements, ont permis de petites mais nombreuses avancées dans tous les domaines", au rang desquels la fin de la précarisation des AESH et AED dans l'Education nationale, le renoncement à la privatisation d'Aéroports de Paris, le pass vaccinal non obligatoire pour les 12-15 ans sur les terrains de sport... 

"Écologie, social, économie"

Plus généralement, le projet socialiste, décliné en 70 propositions, se donne pour objectif de "refabriquer de la souveraineté économique pour le pays" et affiche "une volonté d'investissements publics" dans la santé, l'éducation, les transports, les énergies renouvelables, la revalorisation du pouvoir d'achat, la souveraineté numérique, pour ne citer qu'eux. Et l'agriculture n'est pas oubliée avec "des règles claires pour les retraites agricoles, portées à 85% du Smic". 

À propos de retraites, l'âge légal doit demeurer pour les socialistes à 62 ans. "Et on restaure les critères de pénibilité. Pas besoin de passer à la retraite à 65 ans pour financer d'autres dépenses", prévient Valérie Rabault. Et de plaider: "Le projet d'Anne Hidalgo est le seul à être vraiment chiffré dans le détail, et équilibré à 50 milliards d'euros". Pour ce faire, pas d'augmentation des impôts, si ce n'est la réintroduction de l'ISF. "Écologie, social, économie, c'est un mouvement global à travers ces trois piliers que l'on fait avancer ensemble", conclut-elle.