Police et gendarmerie : un nouvel outil pour la sécurité des citoyens en Aveyron

Simplicité, rapidité, réactivité ont guidé la police et la gendarmerie associées au quotidien pour venir en aide aux citoyens, mais en leur apportant désormais une solution adaptée à tous leurs problèmes liés à la sécurité, depuis leur téléphone mobile. C’est un lien permanent avec les forces de l’ordre que propose ainsi l’application « ma sécurité », lancée début mars au niveau national, mais encore assez méconnue du grand public.

Un foisonnement de conseils et d'infos

On y trouvera les appels d’urgence, certes, mais aussi les interfaces nécessaires pour accomplir des démarches administratives auprès des commissariats ou des gendarmeries, faire un signalement, connaître les gestes qui sauvent, consulter des fiches de conseils thématiques, de sécurité ou de prévention, une cartographie des points d’accueil de sécurité. Et recevoir des actualités locales en temps réel, par notifications, concernant la sécurité routière, les manifestations en cours qui perturbent la circulation, les arnaques en tous genres, les vigilances ponctuelles à observer, au plus près de votre lieu de vie, les conseils de prudence…

Dialogue instantané et permanent

Mieux encore, l’application « ma sécurité » ouvre l’échange personnalisé avec gendarmes et policiers, sous la forme d’un tchat, boîte de dialogue instantanée, disponible sept jours sur sept et 24 heures sur 24.
« Cet échange direct, en temps réel, se révèle précieux, au-delà des questions du quotidien, pour tout ce qui concerne les violences conjugales ou sexuelles car il est bien plus discret, pour celles et ceux qui en sont victimes, qu’une conversation téléphonique » : Loïc Jézéquel, commissaire divisionnaire et directeur départemental de la sécurité publique, comme le colonel Yann Fagard, commandant du groupement de gendarmerie, plaident d’une même voix pour la pertinence de ce tchat, « lien intelligent entre le citoyen et un opérateur, policier ou gendarme, qui peut percevoir une réelle situation d’urgence et alerter aussitôt la brigade ou le commissariat de proximité ».

Pour autant, le tchat est géré au niveau national, par la brigade numérique de la gendarmerie, à Rennes, et par les équipes du site moncommissariat.fr, à Bordeaux, créé il y a trois ans.
Pas d’effectifs dédiés dans les départements. Mais cela ne change rien, les signalements sont transmis aux équipes de veille permanente, qui gèrent les numéros d’urgence (le « 17 » en particulier) pour chacune des deux institutions en Aveyron.