VIDEO. Rodez : échanges tendus et réplique du conseil municipal devant Carrefour Contact

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  • Les échanges ont été parfois vifs entre le maire et les personnes présentes.
    Les échanges ont été parfois vifs entre le maire et les personnes présentes. Philippe Henry
Publié le , mis à jour

Lundi 11 avril, sur les coups de midi, le patron de Carrefour Contact organisait une réunion d’information à destination de ses clients mais également de soutiens plus politisés. Lors d’échanges parfois tendus, le maire est venu présenter sa version de l’affaire.

Ce qui devait être une réunion d’information à destination des riverains du quartier et des habitués, s’est rapidement transformé en arène politique avec d’un côté le maire, Christian Teyssèdre, accompagné par plusieurs élus de la majorité, et de l’autre de nombreux représentants du groupe d’opposition Rodez citoyen, ainsi que Sarah Vidal ou encore Jean-Michel Cosson.

Ce mardi 11 avril, sur les coups de midi, l’actuel gérant de Carrefour Contact, situé à l’angle de la rue Planard, a souhaité organiser ce rendez-vous afin d’exposer sa situation "devenue financièrement délicate".

Pour rappel, l’enseigne Carrefour Contact est restée fermée du 10 janvier 2021 au 12 février 2022, à la suite d’un dégât des eaux ayant entraîné des chutes d’une partie du flocage du faux plafond. Et depuis sa réouverture, « on nous réclame 84 000 € de loyers alors que le magasin était fermé pour les travaux », déplore Nabil M’Zouri.
En face, le maire assure « que le gérant s’est engagé à payer les loyers dès la réouverture… »

Échanges vifs entre le maire de Rodez Christian Teyssèdre et des usagers du Carrefour Contact. pic.twitter.com/qZV5XKlajw

— Philippe Henry (@PhilippeHenry12) April 11, 2022

Qui a tort, qui a raison ? Pas certain que les personnes ayant assisté à ces échanges, parfois vifs, aient trouvé des réponses. Par ailleurs, Christian Teyssèdre a assuré : "Je n’ai pas d’inquiétude. Je n’ai pas dit que le commerçant actuel ne déposerait pas le bilan, j’ai dit que la présence d’un commerce ici était assurée à 100 %, n’a cessé de marteler le maire. L’enseigne Carrefour nous a assuré que si le gérant déposait le bilan, le magasin sera repris. J’ai aussi deux propositions d’autres commerces qui sont prêts à reprendre." Des arguments loin de rassurer certains venus crier leur inquiétude de voir disparaître "ce commerce de proximité" ou encore des salariés de l’enseigne qui craignent pour leurs emplois. Quand d’autres se montrent préoccupés par l’avenir du gérant.

Avant que le maire soit convié à prendre la parole par Nabil M’Zouri, sur une scène improvisée, le gérant du Carrefour Contact, a asséné : "Si vous me permettez, M. le maire, vous êtes aujourd’hui dans mon établissement et pas en conseil municipal. Je vous donnerai la parole une fois que je me serai exprimé." Et Nabil M’Zouri de résumer l’affaire qui dure depuis maintenant plus d’un an.

Pour le maire, cette réunion d’information, "est avant tout politique. Cela n’a rien à voir avec Carrefour Contact". "Que l’on arrête de vouloir nous acculer financièrement parlant, qu’on arrête de vouloir nous faire tomber et qu’on nous laisse travailler", a lancé Nabil M’Zouri, longuement applaudit par les personnes rassemblées dans le magasin. "On a tout fait pour maintenir d’abord l’enseigne EntecorShopi, en baissant les loyers, puis Carrefour Contact", a repris le maire.

Après plus d’une heure d’échanges, les deux partis sont repartis dos à dos, clairement irréconciliables.
 

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