Présidentielle 2022 : à Toulouse, élus et personnalités de gauche mobilisent contre l'extrême droite

  • 1400 personnes, dont de nombreux élus et personnalités de gauche, étaient réunis ce jeudi soir au Bikini à Toulouse.
    1400 personnes, dont de nombreux élus et personnalités de gauche, étaient réunis ce jeudi soir au Bikini à Toulouse. DDM -
  • 1400 personnes, dont de nombreux élus et personnalités de gauche, étaient réunis ce jeudi soir au Bikini à Toulouse.
    1400 personnes, dont de nombreux élus et personnalités de gauche, étaient réunis ce jeudi soir au Bikini à Toulouse. DDM -
Publié le , mis à jour
Lucas Serdic

Réunis ce jeudi soir à Toulouse autour de la présidente de Région Carole Delga, plus de 1 400 personnes - dont de nombreux élus et personnalités de gauche - sont venues rappeler leur opposition à l'extrême droite avant le second tour de l'élection présidentielle qui opposera dimanche Emmanuel Macron à Marine Le Pen.

"Non à l’extrême droite !" Le message est clair, et il est partagé en masse sur les affiches disséminées parmi la foule qui a répondu à l’appel à rassemblement de “La République en commun” ce jeudi soir. Dans la salle du Bikini à Toulouse, plus de 1 400 personnes sont venues montrer leur attachement aux valeurs de la République, "que la présence de Marine Le Pen au second tour met en péril", rappellent les organisateurs. Au premier rang desquels la présidente de la Région Occitanie, Carole Delga, qui a rappelé que "le second tour n’est pas optionnel et qu’il faut aller voter contre l’extrême droite en mettant un bulletin Macron dans l’urne".

"Faire barrage"

À ses côtés jeudi soir, de très nombreuses personnalités de la gauche régionale s’exprimaient sur le même ton. De Georges Méric, président du Département de Haute-Garonne, à Michaël Delafosse, maire de Montpellier, jusqu’à Jean-Michel Baylet, PDG du groupe La Dépêche. "Nous sommes là, nous sommes existants", a lancé l’ancien ministre en parlant d’une gauche républicaine qui "en a assez de laisser derrière elle une partie de (nos) valeurs pour faire barrage, mais c’est ce qu’il faut faire".

En cette date symbolique du 21 avril, le maire PS de Montpellier a de son côté rappelé "qu’il y a vingt ans, des millions de jeunes étaient descendus dans la rue pour manifester contre Jean-Marie Le Pen", dénonçant aujourd’hui "un silence pesant" face à la présence de sa fille au second tour. Intellectuels, sportifs et artistes ont également répondu à l’appel.