Capdenac-Gare. Tennis : Capdenac y était presque !

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  • S’il avait été l’homme du match face à La Fourragère mi-mai, Mayron Riols a connu un dimanche plus délicat aujourd'hui.
    S’il avait été l’homme du match face à La Fourragère mi-mai, Mayron Riols a connu un dimanche plus délicat aujourd'hui. Archives CPA - Jean-Louis Bories
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Aurélien Parayre

Les Aveyronnais se sont imposés 5-1 à Chevreuse, ce dimanche 29 mai lors de la dernière journée des interclubs en National 4. Mais pour monter en N3, il leur fallait gagner 6-0. Rageant mais loin d'être inquiétant.

Ils n’étaient plus seuls maîtres de leur destin avant cette dernière journée de National 4, ce dimanche. Ça, les Capdenacois le savaient. Mais ils ne s’attendaient sûrement pas à vivre un retour vers l’Aveyron aussi dur mentalement, eux qui n’accèdent finalement pas au N3, trois ans (mais une seule saison) après l’avoir quitté.

Ça s’est joué à un cheveu ! Ou plutôt à un petit match près en réalité. Puisqu’ils ont diposé logiquement de Chevreuse ce dimanche sur les quicks franciliens. Mais sur le score de 5-1. Pas 6-0. Une seule défaite, celle concédée par le malheureux Mayron Riols (2/6) devant Yann Le Coz (3/6) 6-2 6-1, qui a fait toute la différence dans un décompte final qui s’est terminé en début de soirée, sur la route et calculettes à la main.

Invaincus

En effet, alors que la bande à l’Anglais Marcus Willis savait qu’elle ne terminerait pas première de sa si relevée poule D (le leader Marseille La Fourragère ayant logiquement dominé Grenoble II), il lui fallait terminer dans les cinq meilleurs deuxièmes des 21 poules de N4 pour composter son billet pour l’étage supérieur. Avec 13 points et un match average à +12, le TCC a fini… 7e meilleur deuxième. Avec un succès 6-0 aujourd'hui, il aurait grimpé à la… 5e place. Dur. " Ça ne se joue à rien, c’est comme cela. Oui, il y a cette défaite aujourd’hui, mais ce n’est pas le seul match que l’on a perdu cette saison, a réagi le président Philippe Perrier par téléphone, alors que lui et ses hommes venaient de tomber en panne sur la route avec leur minibus (quand ça ne veut pas…), avant de monter dans un taxi. Si c’est une déception ? Oui et non. Il y a quand même la satisfaction de terminer la saison invaincu, même si c’est décevant de passer aussi près. " Évidemment que les têtes capdenacoises ont surchauffé ce dimanche. Un set perdu ici, un match laissé en route là-bas. Et on se refait le fil de cette tant resserrée saison disputée lors des cinq dimanches de mai. C’est toujours à l’heure des comptes finaux que les regrets surgissent.

Kestelboim, et maintenant ?

Néanmoins, il restera de ce cru 2022, celui du retour après deux éditions vierges à cause du Covid, un véritable allant au sein du seul club aveyronnais à évoluer à un tel niveau. Celui des jeunes locaux Mayron Riols, dont le bilan final est positif (trois succès et deux revers en simples) avec notamment une victoire de costaud et capitale face à La Fourragère, Morgan Salvan et Léo Cazor (remplaçant aujourd'hui). Celui aussi des étrangers : le plus Britannique des Capdenacois, le truculent Marcus Willis ; et la belle trouvaille argentino-polonaise, 599e à l’ATP, Mariano Kestelboim, vainqueur de ses trois simples. De quoi renouveler le bail en 2023 ? "C’est trop tôt pour savoir, détaille Philippe Perrier. Mais notre politique ne change pas. L’objectif est de trouver un N°1 sur du long terme. Donc si on a l’opportunité de le garder, on le fera. D’autant que ça s’est très bien passé. "

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