Olemps. Tournoi de tennis de la Route d’argent : où sont les femmes ?

  • Juliette Derafael a fait son entréedans le tournoi mardi soir.
    Juliette Derafael a fait son entréedans le tournoi mardi soir.
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CORRESPONDANT

Après deux ans d’arrêt les courts de tennis de la commune retrouvent enfin les compétiteurs du tournoi de la Route d’Argent pour sa 34e édition. Les premières balles ont été échangées mercredi 1er juin mais les tableaux ont peu avancé pendant le week-end de Pentecôte car "il était très compliqué d’avoir les 2 joueurs d’un match en même temps" constate Eric Carrara, juge arbitre de l’épreuve.

Mardi, les dames entraient en lice, quelques vaillantes qui n’ont pas renoncé à la compétition car, il faut bien en convenir, les filles désertent les tournois alors que les chiffres, chez les messieurs, sont plutôt stables : sur 97 inscrits au 7 juin seules figurent 15 femmes dont seulement trois 3e série ! Du jamais vu dans les annales de la Route d’Argent. Mais il n’est pas trop tard, les 3e et 2e séries dames peuvent encore s’inscrire, alors, courage les filles ! Si celles-ci boudent la compétition individuelle, "Je n’ai jamais eu autant d’inscrits pour les doubles et notamment pour les doubles mixtes : 16 doubles messieurs et 10 doubles mixtes" s’étonne celui qui est également président du club de tennis de la route d’argent "les gens ont envie de s’amuser plus que de se confronter".

La fin de tableaux, chez les hommes, promet d’être passionnante avec déjà 14 engagés en 2e série, à une semaine de la clôture il ne reste donc plus que 2 places ! Et on retrouvera avec plaisir le vainqueur de la dernière édition, en 2019, l’Argentin Santiago Miguel-Alvarez (-2/6) qui est actuellement le sparring partner d’Hugo Gaston.

Un mot, enfin sur le tournoi Mozaîc, qui s’adresse aux jeunes et qui a perdu son lustre d’il y a quelques années : "avec la mise en place des matchs libres qui permettent de jouer dans son club hors compétition et de faire ensuite homologuer son résultat les parents rechignent à accompagner leurs enfants en tournoi, c’est plus confortable de jouer chez soi !".

Mais est-ce la bonne solution alors que l’on constate au fil des années l’absence de résultats du tennis français ?

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