Corruption dans le rugby : prison ferme requise pour Bernard Laporte et Mohed Altrad
Le procureur de la République a retenu tous les chefs d'accusation et demandé de la prison ferme pour les cinq prévenus, ce mardi 20 septembre au tribunal correctionnel de Paris.
Un réquisitoire technique, impitoyable. Corruption, abus de confiance, prise illégale d'intérêts et autre trafic d'influences : les procureurs de la République ont décortiqué ce mardi 20 septembre au tribunal correctionnel de Paris les différents chefs d'accusation pour chacun des cinq prévenus de cette affaire de corruption dans le rugby, dont le président de la Fédération française de rugby Bernard Laporte, et l'homme d'affaires et président du Montpellier Hérault Rugby Mohed Altrad. Les peines les plus lourdes ont été demandées pour ces deux hommes, à savoir trois ans de prison dont un ferme, deux ans interdiction de gérer une société commerciale, deux ans d'interdiction d'exercer toute fonction en lien avec le rugby, même bénévolement.
les procureurs ont également respectivement requis 50.000€ d'amende pour Bernard Laporte et 200.000€ pour Mohed Altrad. S'ils venaient à être condamnés selon ces réquisitions, ils devraient quitter immédiatement leurs fonctions de président de la FFR pour le premier, et de dirigeant du MHR pour le second.
Pour les trois autres prévenus, Serge Simon, Claude Atcher et Benoit Rover, des peines de un à deux ans de prison, dont six mois à un an de sursis, ont été requise.
Pour mémoire, rappelle Midi Libre, Bernard Laporte, d'origine aveyronnaise, aurait rendu une série d'arbitrages favorables au groupe Altrad en contrepartie du versement de 180 000 euros en mars 2017.
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