Rodez. Aveyron : la race aubrac séduit les jeunes éleveurs, le témoignage de Loïc, Nicolas, Dorian et Elise âgés de 12 ans

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  • La relève semble assurée chez les jeunes éleveurs de la race aubrac.
    La relève semble assurée chez les jeunes éleveurs de la race aubrac. Centre Presse Aveyron - Olivier Courtil
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Olivier Courtil

En marge du concours départemental qui s'est tenu samedi 15 octobre sur l'Aubrac, rencontre avec la relève !

C’était jour de fête sur l’Aubrac samedi avec le premier concours départemental de la race aubrac à la station de Brameloup. Un public intergénérationnel venu apprécier sous le soleil les deux cent quarante plus beaux spécimens retenus de l’Aveyron issus d’une soixantaine d’éleveurs passionnés. Une passion qui anime aussi la jeunesse, bien représentée à la station, preuve en est de leurs témoignages enthousiastes.

"Le plaisir de travailler la race"

"J’aime me lever le matin pour aller les brosser, faire les concours, c’est le plaisir de travailler la race", disent en chœur Loïc Dijols de Curières, Nicolas Raynal de La Vaysse à Vitrac, et Dorian Lemmet, son voisin à Vitrac. Tous trois, âgés de 12 ans, aiment "les tracteurs et travailler en plein air", chasser pour l’un, faner pour l’autre. Comme leurs aînés. Un métier comme une vocation qui se transmet au féminin, à l’image d’Élise Grégoire, 12 ans également, venue de loin pour bichonner les vaches, en provenance de Grandeyrolles dans le Puy-de-Dôme – ce qui témoigne aussi du développement de la race aubrac hors son berceau. "J’aime m’en occuper tous les jours dans l’étable quand c’est la saison, elles sont belles avec leurs regards, j’aimerais en faire mon métier." Il est vrai que la race aubrac a un vrai pouvoir de séduction avec ses yeux comme maquillés de khôl.

Une vocation qui se transmet aussi au féminin

Une séduction qui touche aussi les plus grands, âgés de 16 ans, toutefois moins tranchants dans leur prise de décision. "On aimerait s’orienter dans l’agriculture, mais peut-être pas forcément dans les vaches laitières", glisse Gwenaëlle Farradeche, venue de Chaudes-Aigues dans le Cantal, en présence de deux autres jeunes filles de son âge. Forcément, rien n’est acquis à l’adolescence, et heureusement, mais voir ces jeunes, sans écran à portée de main, pour profiter des couleurs de l’automne à Brameloup, faisait du bien à voir. Cela a touché les organisateurs, Didier Dijols et Magalie Carrière en tête, qui leur ont proposé, pour le plaisir, d’élire miss Brameloup.

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