Coupe de France de football : Onet, enfin, au huitième ciel après une qualification historique

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  • L'explosion de joie au coup de sifflet final entre joueurs et supporters.
    L'explosion de joie au coup de sifflet final entre joueurs et supporters. Centre Presse Aveyron - THEO COSTECALDE
Publié le , mis à jour
Mickaël Nicolas

Les Castonétois se sont qualifiés au 8e tour, samedi 29 octobre soir, en venant à bout de Feurs. Mais non sans avoir tremblé jusqu’au bout. Des Aveyronnais qui ont passé une bonne partie de la deuxième mi-temps en infériorité numérique. Historique.

Une vaillance à toute épreuve, un Rémi Bonnet des grands soirs, un peu de chance et des dernières minutes insoutenables pour les supporters castonétois. Les planètes se sont alignées pour Yoan Boscus, son staff et ses joueurs après quatre tentatives infructueuses en 2001, 2005, 2013 et 2021. Que ce fût dur. Mais comme on dit : "Plus c’est long, plus c’est bon".

La force collective

Face à des Ligériens qui ont posé bien des problèmes au capitaine Bobek et les siens, il a fallu toute la force collective et un réalisme fou dans les deux surfaces aux Aveyronnais pour venir à bout des pensionnaires du N3 de la ligue Auvergne-Rhône-Alpes. Vingt minutes après l’entame, les locaux ont fait mouche. Durand, côté gauche, s’est emmené le cuir d’un contrôle orienté pour déborder et servir parfaitement Brunet qui n’avait plus qu’à crucifier Kouahe Kei, le portier visiteur. Une ouverture du score qui a réveillé les joueurs d’Amghar, le coach de Feurs, demi-finaliste de l’épreuve avec Rumilly en 2021.

Mais c’était sans compter sur le portier Bonnet, auteur d’un triple arrêt à bout portant sur les attaquants adverses, peu avant la demi-heure de jeu. Dans la foulée, c’est la barre transversale qui a sauvé le gardien de l’OCF sur une tête du longiligne attaquant, Aulagnier. Rien ne semblait pouvoir arriver à ces Castonétois. Un avantage d’une unité à la pause, permettant aux nombreux supporters ayant garni les tribunes du stade d’honneur de La Roque de pouvoir commencer à y croire.

L’expulsion de Soulatges, Brunet libère le peuple

Au retour des vestiaires, la partie aurait pu tourner d’un côté comme de l’autre. Ni Brunet dont la frappe s’est envolée dans le ciel d’Onet après avoir été servi par Deplace, ni Aulagnier, qui a trouvé la barre transversale pour la deuxième fois de la soirée, ne se sont vus récompenser. Et après le premier tournant du match et le triple arrêt de Bonnet, un deuxième tournant intervenait avec l’expulsion du défenseur central aveyronnais, Soulatges, qui avait pourtant pris le ballon sur son intervention puis le genou d’un adversaire.

En infériorité, la dernière demi-heure s’annonçait compliquée pour Boscus et ses ouailles. Mais paradoxalement, en resserrant le bloc équipe, les locaux n’ont été que très peu inquiétés. Et finalement, c’est une nouvelle fois Brunet qui est venu délivrer tout un club et tout un stade à dix minutes du terme après le service parfait de Ricci, côté gauche.

S’offrant par la même occasion un doublé. On pensait l’affaire pliée, mais ce diable d’Aulagnier est venu donner des frissons aux supporters jaune et bleu en réduisant le score au début du temps additionnel. Quelques minutes de souffrances supplémentaires pour les joueurs et le public, avant la libération de l’arbitre. Onet a enfin atteint le huitième ciel !

Les réactions d'après-match

Yoan Boscus, entraîneur d’Onet : "Le groupe a dégagé encore une fois beaucoup de solidarité. Alex (Daurenjou) disait dans la presse d’aujourd’hui qu’ils étaient tous prêts à poser le cul par terre pour le copain et c’est ce que l’on a vu. Cela permet de bien travailler la semaine. Les garçons ont montré beaucoup d’abnégation, de courage. Grasse au prochain tour, ce sera encore un beau morceau, mais avant, il y a Castanet la semaine prochaine et ce serait intéressant d’aller faire un résultat là-bas".

Fatsah Amghar, entraîneur de Feurs : "Onet a eu très peu de situations et a été très efficace. Nous, nous avons manqué de réussite et de lucidité. À 2-0, c’était compliqué de revenir. Nous repartons avec beaucoup de regrets. Ce soir, c’est l’efficacité qui a fait la différence entre les deux formations".

Rémi Bonnet, gardien d’Onet : "C’était mon troisième 7e tour, et cette fois, c’est la bonne. Enfin, on y est arrivé. Maintenant, cela va devenir intéressant. Nous allons recevoir une N2, et nous jouerons avec nos armes. La coupe, on la joue pour gagner ces matches-là".

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