Ouest Aveyron : pour Adeba, "la bataille continue" contre l'usine de traitement de déchets
L’association Adeba poursuit son combat contre l’installation de l’usine de traitement des déchets ménagers aveyronnais sur le site de Dunet, à Viviez.
L’association pour la défense de l’Environnement du Bassin et de ses Alentours (Adeba), a pris acte qu’"effectivement le tribunal administratif a rejeté, le 7 octobre dernier, nos recours contre le projet Solena. Néanmoins la bataille est loin d’être terminée, car nous avons fait appel".
Pour mémoire, dans le cadre de la délégation de service public entre Solena et le Sydom (Syndicat intercommunal des ordures ménagères), ce dernier, le 16 décembre 2021, a pris un avenant pour permettre le début des travaux sur le site de Dunet, et leur financement. "Alertés, nous avons opposé un recours, ce qui a amené les banques à geler leurs financements. C’est de manière, pour le moins suspecte et dans la plus grande discrétion, que le Sydom a décidé le 16 juin 2022, d’un nouvel avenant, le n° 3, qui reprend les mêmes termes que le n° 1, qui avait fait l’objet d’un recours de notre part. Sachant que ces derniers visent à faire supporter par le Sydom, donc par les contribuables, le risque financier sur les travaux engagés avant la clôture des recours", explique l’association. Qui poursuit : "Une grande partie des travaux de terrassement actuels étaient prévus dans le cadre de la réhabilitation des terrains d’Umicore et, de fait, ils ne devraient pas être supportés par la collectivité, que ce soit le Sydom ou l’Ademe. Nous avons interpellé dernièrement la sous-préfecture à propos des conséquences pour les habitations proches et les entreprises riveraines, des tirs de mine effectués sur le chantier de Dunet", assure-t-elle.
Dans un récent communiqué de presse, le Sydom évoque un important surcoût financier en raison des divers recours engagés contre Koréa-Solena.
Le projet Trifyl moins coûteux
Les membres de l’Adeba tiennent alors à rappeler que, si en 2016, "les élus avaient choisi le projet Trifyl qui s’avérait moins coûteux, cela aurait permis d’être bien plus avancés et ainsi d’éviter l’augmentation des coûts de matériaux de construction que tous les projets subissent actuellement. Nombre sont d’ailleurs repoussés ou supprimés à cause de ces surcoûts, entre autres le projet du parc d’exposition du Grand Rodez", insistent-ils.
De manière très claire, Adeba assure qu’"accuser des citoyens qui s’engagent financièrement pour défendre leur territoire, leur environnement, leur sécurité et leur santé d’être responsables du retard pris par les travaux, relève du cynisme et de la provocation."
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