Affaire du corps démembré découvert en Aveyron : victime, suspects arrêtés, circonstances, le point sur l'enquête

  • La maison de la victime qui habitait sur la commune de Brasc, près de Coupiac.
    La maison de la victime qui habitait sur la commune de Brasc, près de Coupiac. Centre Presse Aveyron - José A. Torres
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Centre Presse Aveyron

Les gendarmes de l'Aveyron ont fait une macabre découverte dans le Sud-Aveyron le 10 février. Celle du corps, en partie démembré, d'un homme âgé de 60 ans, habitant Brasc. 

Comme l'a révélé Centre Presse Aveyron, le 10 février, le corps d'un homme vivant à Brasc, a été découvert à Coupiac, dans le Sud-Aveyron, par les gendarmes. La victime, âgée de 60 ans, était bien connue localement où elle était impliquée dans plusieurs associations

Ce mercredi 15 février, le procureur de la République de Montpellier, Fabrice Belargent, le parquet héraultais étant saisi de l'affaire, fait le point sur l'enquête.

1. La disparition inquiétante signalée le 5 février

Le 5 février, la gendarmerie de Saint-Sernon-sur-Rance est informée de la disparition inquiétante d’un homme de 60 ans. "Son ex-femme explique ne plus avoir de nouvelles de son ancien compagnon depuis une semaine", détaille le procureur dans un communiqué de presse.

Le chemin depuis la RD 33 qui mène au domicile de la victime.
Le chemin depuis la RD 33 qui mène au domicile de la victime. Centre Presse Aveyron - José A. Torres

Trois jours plus tard, le 8 février, le véhicule du disparu est localisé à Camarès par les gendarmes. À ce stade-là, l'enquête des gendarmes se poursuit avec le chef de "séquestration sans libération volontaire avant le septième jour".

2. De mystérieux SMS

Toujours le 8 février, plusieurs membres de la famille de la victime reçoivent des SMS émanant du téléphone du sexagénaire. Néanmoins, comme l'explique le procureur de la République de Montpellier, "le style d’écriture ne correspond pas à la personne disparue".

3. Le véhicule de la victime déterminant

L'utilisation du véhicule du malheureux par deux personnes identifiées permet leur placement en garde à vue. Une perquisition est réalisée à leur domicile. "De multiples objets appartenant au disparu" sont  "découverts".

4. Un différend comme mobile ?

L’un des gardés à vue indique aux enquêteurs "avoir involontairement tué l’homme disparu après avoir eu un différend non précisé avec lui. Il l’aurait repoussé et fait tomber à terre".

C'est là qu'il aurait fait disparaître le corps "en l’incinérant". Une troisième personne a été entre-temps placée en garde à vue. Les trois personnes livrant des versions non concordantes sur les conditions dans lesquelles l’homme disparu avait trouvé la mort.

5. Les circonstances

"Il est à ce stade de l’enquête impossible de préciser les liens qui existaient entre la personne disparue et les trois personnes placées en garde à vue, ni les circonstances exactes dans lesquelles cette personne a été tuée", évoque encore le procureur.

6. Trois mises en examen

Les trois mis en cause, deux hommes et une femme, ont été présentés au parquet de Montpellier le 11 février et mis en examen des chefs d’arrestation, enlèvement séquestration suivi de mort d’une part et recel de cadavre d’une personne victime d’homicide ou de violences ayant entraîné la mort d’autre part. Ils ont tous trois été placés en détention provisoire.

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