Corps démembré et brûlé en Aveyron : la demande de libération d'une des suspectes refusée par la justice
-
La victime habitait cette maison sur la commune de Brasc, près de Coupiac.
Alors que de nouveaux détails macabres apparaissent, Nathalie K., l'une des suspectes, avait demandé ce mardi sa remise en liberté à la cour d'appel.
La cour d'appel de Montpellier a confirmé ce jeudi 2 mars 2023 le placement en détention de Nathalie K., 42 ans, qui a été mise en examen pour "séquestration suivie de mort" et "recel de cadavre" le 12 février dernier, à la suite de la mort d'un sexagénaire, fin janvier dans le Sud Aveyron.
Nathalie K., 42 ans, qui vivait à Camarès, est la compagne de Philippe S., 67 ans. Ce dernier est soupçonné d'avoir tué Georges Meichler, surnommé Diégo, dans sa maison isolée de Brasc, avec l'aide d'un fossoyeur de 25 ans, Loup B., avant de démembrer son corps et de le brûler sur un terrain isolé de Coupiac, dans des conditions particulièrement barbares.
A lire aussi : Corps démembré et brûlé en Aveyron : le terrifiant scénario de l'horreur dévoilé
"C'est un dossier horrible"
L'avocate de la quadragénaire, Me Amandine Jullien, avait fait appel de son incarcération, en soulignant les problèmes de santé de sa cliente, qui a été opérée en urgence depuis son incarcération, mais aussi parce que cette dernière n'aurait pas participé activement aux faits.
L'avocate générale Corinne Béal s'était opposée mardi 28 février à cette remise en liberté. "C'est un dossier horrible. Cette famille ne pourra jamais faire son deuil, parce qu'il ne reste rien de ce corps."
A lire aussi : Corps démembré et brûlé en Aveyron : "On croyait qu'il avait tué sa femme", le témoignage des habitants de Coupiac
La cour d'appel n'a pas fait droit à la demande de libération et a confirmé le placement en détention. Les deux autres mis en examen n'ont pas fait appel de leur incarcération.
