Rodez : trois vélos électriques pour les salariés de l'Asac

"Repartir au travail, cela peut coûter cher..."  Acheter une voiture, l'assurer, la réparer, faire le plein : pour un travailleur en pleine réinsertion, trouver un moyen de déplacement peut paradoxalement le freiner dans ses possibilités de retrouver du travail. En s'équipant de trois vélos électriques, financés par  la Direction Départementale de l'Emploi, du Travail et des Solidarités (DDETS) qui avait lancé un appel à projet auquel  l'Union départementale des structures d'insertion par l'activité économique (UDSIAE) avait répondu, l'Asac, qui fait partie de l'UDSIAE, apporte une partie de la réponse. "L'objectif est de permettre de l'autonomie dans le déplacement à nos salariés", explique la présidente Patricia Loubière. "Et notamment pour les missions à horaires décalés". Les horaires de  bus ne coïncidant pas tout le temps avec les nécessités des employeurs. 

Ces vélos à assistance électrique permettent toutefois à ce public en réinsertion de pouvoir remettre le pied à l'étrier de l'emploi. Avec la vice-présidente Pascale Roques, des ateliers  de sensibilisation à la pratique  du vélo vont également être mis en place, afin de s'assurer du bon usage de celui-ci. "De même, il est demandé aux salariés, un engagement de leur part s'ils utilisent le vélo, à hauteur de 50 centimes la demi-journée, ou 1 euro la journée", explique la directrice Arnaude Matet, pour qui c'est un outil de plus qui est mis à la disposition des salariés. "Et cela conforte également notre démarche RSE".  

Cette démarche dans laquelle s'inscrit l'Asac, qui a accompagné 220 salariés en 2022 met plus que jamais en lumière l'enjeu de la mobilité dans le retour à l'emploi. L'Asac qui ne peut qu'appuyer la volonté de développement de mobilités douce au sein de l'agglomération tant l'enjeu est important.