Basket-ball : Matija Sagadin, l'entraîneur de Rodez, "a envie de continuer ici" après une saison réussie ponctuée par le maintien en Nationale 3

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  • Le coach ruthénois est satisfait de la saison des siens.
    Le coach ruthénois est satisfait de la saison des siens. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
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Samedi, le Rodez basket Aveyron (6e) a officialisé son maintien en Nationale 3, en s’imposant 75-54 contre Aix-en-Provence. Et ce, alors qu’il lui reste trois journées. L’heure pour son coach, Matija Sagadin, de tirer un premier bilan de l’exercice et de se projeter sur la suite.

Vous visiez le maintien en début de saison, pour votre première année au niveau national depuis la liquidation du précédent club ruthénois. Il est acquis. Et finalement sans trop souffrir…

On avait mal commencé la saison, avec une victoire pour quatre défaites. Mais on a montré qu’on avait du cœur et du caractère, ce qui nous a permis de redresser la barre et de nous positionner en milieu de tableau. Mais aussi de faire jouer des jeunes (cinq joueurs de moins de 18 ans issus de la formation ruthénoise, à savoir Chumiatcher, Vérol, Diop, Lemaître et Abbad, ont porté le maillot sang et or cette saison, NDLR). D’ailleurs, on va le faire de plus en plus d’ici la fin de saison. C’est important pour le développement du club.

Quand au bout de cinq matches votre équipe affichait un si mauvais bilan, étiez-vous inquiet à propos de vos chances de maintien ?

On ne perdait pas de vingt points et on n’était pas à la rue, donc non. Il fallait juste analyser ce qu’il fallait faire de mieux. Et travailler dessus.

Ensuite, une fois votre avance creusée sur le bas de classement, avez-vous revu vos objectifs à la hausse ?

Les victoires nous ont donné de l’appétit, oui. Entre le début de saison et maintenant, il y a eu beaucoup de progrès collectifs, donc on a gagné en ambition. Aujourd’hui, on est sixième, il nous reste trois matches et on veut finir le plus haut possible. Il faut profiter de cette fin de saison pour prendre du plaisir.

Le bilan est donc positif. Et cela malgré les changements dans l’effectif que vous avez connu cette saison, avec notamment le départ de Davor Pecovnik laissant une place d’extracommunautaire à Dolapo Gaji, qui a finalement été placé sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français par la préfecture… Comment avez-vous traversé tout ça ?

C’est vrai qu’on a eu quelques changements. Mais on a un groupe très bien équilibré et articulé, avec deux leaders, Valentin Gelin et Adam Williams, d’autres joueurs d’expérience et des jeunes. Donc ça nous a permis de nous en sortir quand c’était plus compliqué et que l’effectif changeait.

Un petit mot sur la suite maintenant. Quel avenir pour vous en tant qu’entraîneur de Rodez ?

Ça se passe très bien avec mon adjoint, le manager et le président. Je travaille dans de très bonne condition et j’ai la confiance de mes dirigeants, donc j'ai envie de continuer ici.

Poursuivre donc, mais avec quels objectifs ?

Il faut qu’on continue de structurer le club, avec plus de ressources humaines et financières si on veut progresser. Selon ce qu’on peut mettre en place à ces niveaux-là, on verra si on peut prétendre à faire mieux (et donc à jouer la montée en N2).

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